Tchorski
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La cokerie de Seraing (8/20)


Le feu vert ou rouge permettant à l'engin de circuler.


Sur la voie du guide coke.


Le passage est surmonté du barillet inférieur, qui désormais on le sait file directement aux condenseurs.


On voit que le bas du quai est équipé d'une tôle épaisse et inclinée. C'est dessus que le coke
incandescent va s'effondrer et tomber dans le coke car.


Du côté coke, les fours condamnés (voir exclusivement à ce sujet le détail en chapitre les portes de fours du côté défourneuse).


Le paysage, moins exposé au soleil (orienté nord ouest) est plus triste.


Ca se ressent tout de suite par une ambiance froide et un peu morbide.


Cet appareillage est intéressant, car il est très rarement visible. Il s'agit de ce qu'on appelle "le couloir". C'est un élément qui vient se placer à la sortie du four. Le guide coke le place. Cet appareil permet de guider le coke vers le coke car, sans que le chenal de circulation ne soit victime de coulées de coke et donc du grand chambardement. Comme son nom en témoigne avec la parcimonie bien propre aux cokiers, c'est un couloir et point. Il est recouvert dans sa partie basse de dalles de fonte dure. Après la coulée du coke brûlant, le couloir doit être mis de côté, car sinon on ne pourrait remettre la porte en place. Fait intéressant, notons qu'ici à Seraing, ce n'est pas le guide coke qui est équipé de la hotte mais le couloir. Vous la voyez au sommet ? Cette hotte va capter les denses fumées s'échappant du four lors du défournement. C'est un élément de filtration qui va empêcher les poussières de semer la pagaille dans l'air ambiant : c'est donc une notion environnementale qui préoccupe ici l'exploitant, car notons que d'un point de vue strictement technique, c'est inutile.


Ce qu'on voit à gauche est le quai à coke, nous en reparlerons. On voit bien au fond la présence du
tracteur à coke et du coup, la voie ferrée qui sert à sa circulation.


Plus tard en journée, nous retournons au tracteur afin de bénéficier de meilleures lumières.


Nullement équipé d'arrache porte, il n'assure ici aucune maintenance sur les portes. Il ne le saurait pas puisqu'il est situé trop bas, sous les fours. Les maintenances sur les portes sont opérées par le guide coke.


On va se payer le luxe de monter dedans.


En voici son poste de conduite.


Le pupitre est à ce point maculé de poussiers que plus rien n'est lisible. C'est de toute manière une question sans intérêt puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'un simple tracteur affecté au transport de matière.


A gauche, ce que l'on voit ce sont les fenêtres des galeries : à savoir les prises d'air de combustion. Au vu des injecteurs de gaz présents à foison à l'intérieur, cet endroit doit absolument être aéré. Notons de surcroît que ce tunnel est sensible à la formation de monoxyde de carbone.


Quel bel endroit !


Le coke car est parfois appelé le wagon d'extinction. Comme on le voit, c'est un tombereau qui comporte un fond incliné. La mission première est d'apporter le coke à la tour d'extinction. La mission seconde est de rejoindre le quai à coke et de déverser le coke éteint sur le quai. De la sorte, ce wagon possède des portes, qui peuvent s'ouvrir latéralement, pour nous ici sur la droite. Il est construit pour résister, au moment du défournement, aux chutes brusques de coke, aux changements de températures, à l'action corrosive due à la vaporisation de l'eau chargée de composés chimiques : phénols, ammoniac, sulfures. Le fond du coke car est composé de plaques en fonte.


Le bas du train à coke est placé sur rails. Comme mesuré sur place, c'est de la voie normale.


La tour d'extinction. Sur le plan elle est notée tour Didier. Nous ne savons absolument pas à quoi ce vocable local fait référence. En l'occurrence, signalons qu'il s'agit d'une tour classique. Lors de l'arrivée du wagon, des capteurs infrarouge permettent de déterminer la température, et donc de la quantité d'eau d'aspersion à disséminer. 40% de l'eau part dans un panache de vapeur. Le reste est récolté et part en station d'épuration, car c'est une eau chargée en résidus.


Il est projeté de l'eau, qui immédiatement va éteindre le coke incandescent. Cela provoque un énorme panache de vapeur, que l'on connait bien dans les cokeries. Cette installation s'appelle la douche.


La tour d'extinction n°1, a le même principe de fonctionnement, mais est plus haute.


Ce qui est accroché sur le quai un peu en hauteur, c'est le guide coke, un appareil important. Déplorons que nous n'avons pas trouvé de chemin d'accès "dénué de danger" pouvant nous y mener, donc nous en avons pas de bonne photo. La machine effectue le verrouillage et déverrouillage des portes côté coke, l'arrachage de la porte et sa remise en place. Le fonctionnement de l'arrache porte est strictement identique à celui de la défourneuse, de laquelle nous avons par chance de bonnes photos. Afin de faciliter les opérations, le guide coke est accouplé au couloir.


Le quai est incliné d'un angle allant de 23 à 28 degrés. Il reçoit le coke éteint et le déverse gravitairement,
peu à peu, sur une bande transporteuse.

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