 
 
            Le feu vert ou rouge permettant à l'engin de circuler.
            Sur la voie du guide coke.
            Le passage est surmonté du barillet inférieur, qui désormais 
            on le sait file directement aux condenseurs.
            On voit que le bas du quai est équipé d'une tôle 
            épaisse et inclinée. C'est dessus que le coke
            incandescent va s'effondrer et tomber dans le coke car.
            Du côté coke, les fours condamnés (voir exclusivement 
            à ce sujet le détail en chapitre les portes de fours 
            du côté défourneuse).
            Le paysage, moins exposé au soleil (orienté nord ouest) 
            est plus triste.
            Ca se ressent tout de suite par une ambiance froide et un peu morbide.
            Cet appareillage est intéressant, car il est très rarement 
            visible. Il s'agit de ce qu'on appelle "le couloir". C'est 
            un élément qui vient se placer à la sortie du 
            four. Le guide coke le place. Cet appareil permet de guider le coke 
            vers le coke car, sans que le chenal de circulation ne soit victime 
            de coulées de coke et donc du grand chambardement. Comme son 
            nom en témoigne avec la parcimonie bien propre aux cokiers, 
            c'est un couloir et point. Il est recouvert dans sa partie basse de 
            dalles de fonte dure. Après la coulée du coke brûlant, 
            le couloir doit être mis de côté, car sinon on 
            ne pourrait remettre la porte en place. Fait intéressant, notons 
            qu'ici à Seraing, ce n'est pas le guide coke qui est équipé 
            de la hotte mais le couloir. Vous la voyez au sommet ? Cette hotte 
            va capter les denses fumées s'échappant du four lors 
            du défournement. C'est un élément de filtration 
            qui va empêcher les poussières de semer la pagaille dans 
            l'air ambiant : c'est donc une notion environnementale qui préoccupe 
            ici l'exploitant, car notons que d'un point de vue strictement technique, 
            c'est inutile.
            Ce qu'on voit à gauche est le quai à coke, nous en reparlerons. 
            On voit bien au fond la présence du
            tracteur à coke et du coup, la voie ferrée qui sert 
            à sa circulation.
            Plus tard en journée, nous retournons au tracteur afin de bénéficier 
            de meilleures lumières.
            Nullement équipé d'arrache porte, il n'assure ici aucune 
            maintenance sur les portes. Il ne le saurait pas puisqu'il est situé 
            trop bas, sous les fours. Les maintenances sur les portes sont opérées 
            par le guide coke.
            On va se payer le luxe de monter dedans.
            En voici son poste de conduite.
            Le pupitre est à ce point maculé de poussiers que plus 
            rien n'est lisible. C'est de toute manière une question sans 
            intérêt puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'un simple 
            tracteur affecté au transport de matière.
            A gauche, ce que l'on voit ce sont les fenêtres des galeries 
            : à savoir les prises d'air de combustion. Au vu des injecteurs 
            de gaz présents à foison à l'intérieur, 
            cet endroit doit absolument être aéré. Notons 
            de surcroît que ce tunnel est sensible à la formation 
            de monoxyde de carbone. 
            Quel bel endroit !
            Le coke car est parfois appelé le wagon d'extinction. Comme 
            on le voit, c'est un tombereau qui comporte un fond incliné. 
            La mission première est d'apporter le coke à la tour 
            d'extinction. La mission seconde est de rejoindre le quai à 
            coke et de déverser le coke éteint sur le quai. De la 
            sorte, ce wagon possède des portes, qui peuvent s'ouvrir latéralement, 
            pour nous ici sur la droite. Il est construit pour résister, 
            au moment du défournement, aux chutes brusques de coke, aux 
            changements de températures, à l'action corrosive due 
            à la vaporisation de l'eau chargée de composés 
            chimiques : phénols, ammoniac, sulfures. Le fond du coke car 
            est composé de plaques en fonte.
            Le bas du train à coke est placé sur rails. Comme mesuré 
            sur place, c'est de la voie normale.
            La tour d'extinction. Sur le plan elle est notée tour Didier. 
            Nous ne savons absolument pas à quoi ce vocable local fait 
            référence. En l'occurrence, signalons qu'il s'agit d'une 
            tour classique. Lors de l'arrivée du wagon, des capteurs infrarouge 
            permettent de déterminer la température, et donc de 
            la quantité d'eau d'aspersion à disséminer. 40% 
            de l'eau part dans un panache de vapeur. Le reste est récolté 
            et part en station d'épuration, car c'est une eau chargée 
            en résidus.
            Il est projeté de l'eau, qui immédiatement va éteindre 
            le coke incandescent. Cela provoque un énorme panache de vapeur, 
            que l'on connait bien dans les cokeries. Cette installation s'appelle 
            la douche.
            La tour d'extinction n°1, a le même principe de fonctionnement, 
            mais est plus haute.
            Ce qui est accroché sur le quai un peu en hauteur, c'est le 
            guide coke, un appareil important. Déplorons que nous n'avons 
            pas trouvé de chemin d'accès "dénué 
            de danger" pouvant nous y mener, donc nous en avons pas de bonne 
            photo. La machine effectue le verrouillage et déverrouillage 
            des portes côté coke, l'arrachage de la porte et sa remise 
            en place. Le fonctionnement de l'arrache porte est strictement identique 
            à celui de la défourneuse, de laquelle nous avons par 
            chance de bonnes photos. Afin de faciliter les opérations, 
            le guide coke est accouplé au couloir.
            Le quai est incliné d'un angle allant de 23 à 28 degrés. 
            Il reçoit le coke éteint et le déverse gravitairement,
            peu à peu, sur une bande transporteuse.
 VINCENT TCHORSKI - ISTORIJA I NASLEDIE TCHORSKI - OGRN 1034205029395
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