 
 
            Toutes les portes ont été condamnées. De ce que 
            l'on peut lire de cette photo, les ailettes ont été 
            récupérées afin d'être réutilisées. 
            Or, comme les portes n'étaient plus fermées à 
            clé, l'exploitant à soudé des barres, afin d'empêcher 
            le versage de la porte. C'est ce qui brille en jaune sur la photo 
            du dessous.
            Les fours de la CK4 sont situés sur l'extrémité 
            sud de la cokerie. Les barres qui brillent montrent bien la condamnation 
            des fours. Mais alors qu'en est-il de la K2 de 22 fours. Elle est 
            condamnée depuis belle lurette aussi ? A ce sujet nous ne sommes 
            pas documentés. Au vu des photos, il n'y a guère de 
            doute à ce sujet. L'abandon de l'exploitation de la cokerie 
            en 2014 aurait donc conduit à l'extinction de 93 fours. A première 
            vue, ça concorde avec les informations données par la 
            presse. La presse. Eurgh (pardon, je vais vomir ;-)
            Ainsi donc, une vue générale des deux batteries condamnées. 
            Cela pourrait conduire à penser que pour des raisons économiques, 
            la cokerie était déjà mourante avant 2014. Depuis 
            de longues années, la cokerie de Seraing était "sur 
            la sellette" non seulement pour ses non-conformité environnementale 
            mais aussi le coût de revient de son coke.
            Entre les batteries, ce sont des espaces de circulation qui permettent 
            soit de monter au quai
            d'enfournement, soit de descendre dans les galeries. 
            Ici la photo est claire, il s'agit des barillets inférieur 
            et supérieur. Le barillet inférieur est celui qui collecte 
            les gaz directement à la sortie des colonnes. On profite de 
            cet espace afin d'effectuer une aspersion avec des eaux ammoniacales. 
            A la suite de ça, les gaz sont conduits dans le barillet supérieur. 
            C'est uniquement le barillet supérieur, une grosse collectrice, 
            qui amène les gaz aux condenseurs primaires.
            Les torchère, régulièrement dispersées, 
            permettent de brûler les gaz. L'émission des gaz est 
            totalement variable en fonction du charbon enfourné. Certains 
            charbons émettent peu tandis que d'autres sont de gros fournisseurs. 
            L'exploitant connaît parfaitement ses charbons en fonction de 
            leur provenance, il sait dès lors à quelles quantités 
            s'attendre. Reste que, en cas d'excédent, de problème, 
            etc, l'exploitant ne peut rejeter le gaz à l'air libre. Cela 
            provoque des fumées brunes apocalyptiques (et c'est un faible 
            mot). Du coup, des torchères permettent de brûler le 
            gaz. Elles ne sont pas utilisées systématiquement, mais 
            uniquement en secours. Ces torchères sont appelées des 
            chandelles.
            Vue générale d'une batterie. On y voit clairement en 
            dessous-les halls maçons.
            Impressionnante et massive tour à charbon.
            La cheminée des batteries CK2 et CK3. La cheminée des 
            autres batteries a été démolie.
            Vue générale des batteries abandonnées.
            Cette vue générale, c'est celle des fours qui étaient 
            en fonctionnement. Au vu que c'est assez peu sujet à la dégradation, 
            la cokerie en fonctionnement avait à peu près cet aspect, 
            sauf éventuellement moins
            de corrosion sur les portes.
            Étant donné que nous avons fait à peu près 
            fait le tour de la question du charbon et de la cuisson, nous allons 
            désormais passer à une section complexe, qui est celle 
            des sous-produits. Ce sont tous les produits qui sont fabriqués 
            lors de la pyrolyse. On ne les souhaite pas spécialement mais 
            ils sont là et donc on va les traiter.
            Mais avant de partir, voyons un peu ces curieuses ruines qui nous 
            tendent les bras.
Les anciens fours
En effet, nous avons découvert des ruines de fours à l'extrémité sud de la cokerie.
            Du côté sud, il subsiste un étrange vestige historique, 
            ce sont les murs d'anciens fours.
            Les structures visibles ne sont pas aisément compréhensibles, 
            au vu de l'état avancé de démolition.
            En dessous se trouvent des tunnels dans un état peu engageant. 
            D'ailleurs on y a pas été.
            Ces structures ne sont pas conventionnelles et datent éventuellement 
            d'une période ancienne.
            Nous y verrions bien des vestiges de fours Appolt, ou bien éventuellement 
            des fours Smet. Cette structure
            est si ancienne qu'elle ne figure même pas au plan de la cokerie. 
            Toutefois mentionnons que nous avons pu consulter un document de mauvaise 
            qualité, nommant cette section la CK5, composée de 24 
            fours. Potentiellement cela pourrait correspondre à l'ancienne 
            section de fours Solvay, que nous ne connaissons que par brève 
            citation. 
            Évidemment l'état des lieux ne laisse plus songer à 
            une préservation.
            La tour d'extinction est accolée. Dès lors comme nous 
            avons fait le tour, quittons les fours. Nous allons nous rendre dans 
            de vastes et complexes installations situées à l'ouest 
            de la cokerie. En voyage !
 VINCENT TCHORSKI - ISTORIJA I NASLEDIE TCHORSKI - OGRN 1034205029395
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Tchorski, Vesennyaya Ulitsa 24-26, Kemerovo, Russie, 650000
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