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La cokerie de Seraing (17/20)


La cloche vue depuis la passerelle la plus haute. Quel beau paysage !


En vert on ne voit que ça, c'est l'unité de dépoussiérage, impossible à visiter à notre passage. Le bloc à côté correspond à la station STER avec ses ventilateurs.


La vue d'ensemble de ce côté-là change bien de ce qu'on connaissait. Que c'est intéressant. Par contre dommage pour le mauvais temps, il faudra faire avec.


La tour à charbons, avec sa sombre tour d'extinction.


Les batteries de four du côté coke.


Les oxydeurs de l'installation Stretford. Evidemment on ne voit que ça mais il faut dire qu'on est dessus.


Le secteur dégoudronnage électrostatique. Le gros réservoir est donc un décanteur.


Une torchère. Auprès du gazomètre, elle était destinée à brûler le gaz qui se serait trouvé excédentaire
en cas de saturation du gazo. C'est une installation de destruction et donc de la pure perte de gaz. Un système d'allumage électrique permet l'inflammation du gaz après vidange de l'eau qui constitue la garde de l'appareil. Dans un complexe sidérurgique, la quasi totalité du gaz produit par la cokerie est consommé dans les différents secteurs de l'usine.


Le système de détection, asservi à une alarme, en cas de fuite du gazomètre.


En bois la tour d'extinction, en rouge les bureaux administratifs.


Voici en entièreté l'intérieur du réservoir sous la cloche. C'est une bien moche photo, les contrastes étaient très élevés. Tout du moins ça permet de montrer ce à quoi ça ressemble, ce qui est somme toute assez rare.


La gazomètre a subi une découpe, ce qui est un aspect extrêmement avantageux pour nous, en effet
cela nous permet de visualiser la structure.


On y voit les trois levées. Les bases de levées possèdent des gorges d'accrochage. Lorsque le gaz est admis, la cloche commence à s'élever. Lorsque cette cloche est pleine, une gorge placée à l'extrémité inférieure accroche un rebord placé en haut de la deuxième levée, l'ensemble formant un joint hydraulique. La deuxième levée s'élève alors avec la cloche. Quand la deuxième levée est pleine, elle accroche la troisième levée de la même manière que ci-dessus. Les gorges sont construites assez profondes afin que le gaz ne puisse pas s'échapper entre les levées. Ce que l'on ne se rend pas compte, c'est que les mouvements du gazomètre sont permanents. Il ne reste jamais en position fixe.


Cette découpe a été réalisée afin de pomper et évacuer l'eau de la cuve, laquelle fait l'objet de pollution. A ce titre on voit encore la présence du tuyau destiné à cela. Ce qui reste n'est plus que de l'eau de pluie.


Tout le pourtour de la cokerie est protégé avec trois lignes de barbelés rasoirs, ce qui n'empêche pas
la folie des déprédations.

La station STER


Cette station de ventilateurs est située à proximité des fours et immédiatement à proximité de l'installation de dépoussiérage (le bâtiment vert).


Ce lieu s'appelle la station STER. Nous ignorons tout de la fonction de cette installation.


L'intérieur est constitué de vastes cellules vides et à ce jour remplies d'eau. Ce n'est pas une installation d'aéroréfrigérants. Cette implantation restera un mystère.

Une sous-station électrique


Le site de la cokerie comporte de nombreuses sous-stations électriques, dont celle-ci située près du gazomètre est un représentant.

La vieille centrale énergie

Les photos qui suivent sont celles d'une ancienne centrale énergie. Le paysage laisse deviner sans doute aucun que l'installation a été abandonnée de très longue date. De ce fait, il est pour ainsi dire impossible de donner une description technique des lieux. Aux fins de documentation, nous renvoyons vers la cokerie de Marchienne, mieux documentée à ce titre.

Il est probable que la petite centrale énergie brûlait du gaz coke tout proche mais vu la quantité disponible, ça devait n'être qu'une toute petite partie. Cette centrale vapeur devait fournir la cokerie avant les extensions du réseau vapeur reliant Seraing/HF6 à Ougrée/HFB. De mémoire d'homme (début des années 2000), elle a toujours été abandonnée.


Le bâtiment tel que visible de l'extérieur propose un aspect peu avenant. Cela ressemble à une triste ruine sans grand intérêt. Tout l'extérieur est grillagé avec des treillis soudé, c'est fermé depuis des lustres.


Pourtant, au fil de la promenade, on va tomber sur bien des surprises. Ici c'est une très ancienne installation de compresseur.


Les appareillages sont à ce point rouillés et corrodés qu'ils en sont méconnaissables.

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