Tchorski
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La cokerie de Seraing (18/20)


Le rez-de-chaussée est constitué de locaux relativement vides et globalement sans intérêt.


Visiblement, ça a fait l'objet d'un démantèlement conséquent.


Les armoires électriques sont dans un état tel qu'elles sont croulantes.


Quant à ce curieux pot, quelle pouvait être sa fonction ?


A défaut de le savoir, le moins qu'on puisse dire est qu'il est esthétique.


Plus loin dans le rez-de-chaussée, l'humidité des infiltrations permet à la mousse de coloniser les sols.


Bien que cela ne soit en rien quelque chose de technique, disons tout de même que c'est sacrément joli,
ça donne du charme à cet abandon.


Au fil d'un cheminement parfois un peu sombre et scabreux, on arrive à monter à un étage supérieur.
Quelle pouvait être la fonction d'une telle armoire ? Dans un bâtiment si vieux, inévitablement les
questions s'accumulent.


Et là soudainement, on débouche sur un espace beaucoup plus intéressant.


Ce sont les chaudières de l'ancienne énergie. Ces chaudières recevaient le gaz lavé des fours et permettaient la constitution d'un circuit de vapeur.


Cela explique que l'on retrouve une multitude de tuyaux calorifugés, lesquels collectaient la vapeur produite.


Voici un aspect en panoramique d'un bloc chaudières complet. Au sein de l'établissement, il y en a plusieurs. L'aspect ravagé de certaines parties ne permet pas de dénombrer.


L'arrière de deux cuves de chaudières. On devine assez bien, de ce qu'il en reste, la présence des
tuyaux d'amenée de gaz.


Un couloir menait à deux citernes de fuel, mais elles sont inertées, rouillées, décédées et le couloir est muré.


Ici se présente le choix des combustion au gaz, ou au mazout, ou au goudron.


Ce qui semble en être les réservoirs respectifs, à savoir à gauche deux réservoirs de mazout, à droite un réservoir de goudrons. C'est dans un sacré état d'abandon.


La moindre tôle est usée comme tout ! Ca provoque de jolis micro-paysages.


L'arrière d'autres cuves de chaudières.


Une antique vanne d'arrêt de l'arrivée gaz.


On se croirait dehors, mais non, il s'agit bien d'un intérieur de bâtiment. La toiture est totalement effondrée.


Au sein du couloir principal de la chaufferie.


Il faut se frayer un passage dans les sorbiers.


On découvre alors entre les blocs de chaudières cet assez gros détendeur gaz.

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