Voici une visite urbex d'un ancien bâtiment religieux abandonné à Malines, en Belgique. Cette ville s'orthographie Mechelen en néerlandais, ce qui est sa graphie de base. Ce documentaire date de 2007. Il fut difficile de documenter cet endroit car selon toutes les recherches, un manque de connaissance serait existant. On ne dispose que de bribes, en tout cas à notre niveau. Le bâtiment fut majoritairement connu sous le nom de Jeugdhuis Mechelen, la maison des jeunes. C'est vraisemblablement sa dernière affectation qui veut ça.
Ce bâtiment a connu de nombreuses occupations. Au tout départ, c'était un monastère. En dernier lieu, avant l'abandon, c'était une maison pour les jeunes. On retrouve un peu d'architecture monastique, surtout dans le cloître au rez-de-chaussée, mais à part cela, les vestiges religieux sont quasiment inexistants. Il s'agit d'un bâtiment carré, entièrement replié sur une cour intérieure, devenue une jungle d'orties et de lierre. L'un des quatre côtés de ce bâtiment est une église. Cette église est entièrement clôturée et obturée, elle est donc extrêmement sombre. Il est quasiment impossible de la mettre en valeur par la photographie. Les colonnes en pierre sont massives et très belles, le sol est en pavés ronds de porphyre. Il n'y plus d'autel et il n'y a pas de crypte. C'est une structure monastique très simple, réduite à l'essentiel.
Le plus intéressant, c'est manifestement le grenier. Tout est en bois et il y a une ambiance chaleureuse. Les lierres envahissent tout, ça donne une lumière diffuse un peu verte. Les lieux sont colonisés par une foule d'araignées et un bon nombre de pigeons, laissant les habituels vestiges de guano et de carcasses propres aux greniers pas entretenus.
Le vieux monastère est aussi colonisé, par un grand nombre de personnes, dont le QI est malheureusement très peu développé. Ainsi, durant la visite, on se retrouve face à des gens pénibles, qui tout comme à Mesen, jettent des cailloux dans les volets, tapent avec ce qu'ils trouvent sur tout ce qu'ils trouvent. Cette ambiance de violence et de dégradation m'exaspère franchement. Je ne profite donc pas du tout de la visite, que j'ai d'ailleurs un peu écourtée.
Le
bâtiment a connu une réhabilitation pour laquelle nous n'avons pas de précision.
Le
cloître, dans sa partie la plus dégagée.
Vue
en hauteur de la structure carrée de ce bâtiment. L'église
est tout juste à droite.
L'ancienne
entrée de l'église, aujourd'hui condamnée.
Le monastère
Les
couloirs du cloître.
Durant
une période, il y a eu une occupation militaire. On trouve des casernements
pour des officiers et sous-officiers.
Les
toits possèdent encore quelques vestiges de moulures, datant probablement
du monastère (18ème siècle).
Serait-ce
un vestige d'un tournage cinématographique ?
La chapelle
Cette
pauvre photo est ce que j'ai pu faire de mieux dans cette église où
tout est noir.
On
voit très bien que le sol est constitué de pavés ronds, comme
on en trouve dans les rues anciennes.
La tour
Dans
l'un des coins du bâtiment, une petite tour qui devait servir de clocher.
Aujourd'hui, elle est en état de démolition avancé et n'offre
plus grand chose à voir de palpitant.
Sur
ces planches, il est préférable de ne pas marcher.
Le grenier
Une
superbe architecture en bois. De manière étonnante, elle est encore
en parfait état. Il n'y aurait pas les gars lamentables pour tout casser,
ce lieu serait bien préservé. En effet, c'est la toiture qui protège
toute la structure des infiltrations de l'humidité.
Le
sol est en lattes de bois.
Certaines
parties ont des couleurs surprenantes et agréables.
Colonisation
Les
lierres omniprésents envahissent doucement chaque recoin de mur.
Les
lierres ne sont pas les seuls habitants.
D'ailleurs,
on se demande parfois quelle est la forme de ces habitants.
Au
revoir la maison des jeunes.