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Pierre Plantée et La Bombine

Accès : En voiture, 15 minutes. Stationnement sans difficulté au sud du Mont Périer, au parking des grives.
Intérêt : Deux étoiles. 2 heures. Aller-retour.
Difficulté : Aucune.
Période : Parcours toutes saisons. A valoriser par temps clair, vues extraordinaires.

Depuis le parking des grives, dont le stationnement est très aisé. Une grosse piste monte dans la sapinière, constituée ici de pins noirs d'Autriche. Temporairement sans intérêt, le parcours prend de la beauté au bout de quelques centaines de mètres. On trouve au chemin une vieille ruine sans toit, dont les murs sont encore beaux.

Lorsque le chemin tourne vers la gauche, et sur un site témoignant d'un gros débardage, si l'on s'engage dans le pré, on arrive à des rochers volumineux. Ce site offre une vue splendide sur La Boissière. Rien n'indique ce lieu, il faut y aller un peu au jugé. Cela vaut le déplacement !

Le chemin monte sans ambiguïté sur le plateau lozérien, qui devient de plus en plus dénudé. C'est une ancienne voie romaine. A gauche, pas forcément bien visibles, se trouvent deux menhirs, d'où le nom de Pierre Plantée. Ces pierres de toute beauté sont respectables. L'une se voit très bien, l'autre se détecte en réalité plus facilement sur le chemin du retour.

On arrive au site de Bel-Air, duquel on ne forme aucun doute quant à la toponymie. Ca souffle en hiver ! Par les jours clairs, une incroyable vue s'ouvre à droite, sur la chaîne du Vercors, distante d'un minimum de 130 kilomètres ! Les locaux savent montrer une tâche blanche, c'est le Mont-Blanc. Au loin un mamelon en longueur, c'est le Ventoux.

Plus loin, c'est La Bombine, qui fait gîte et table d'hôte, tenu par Fati et Philippe. Au vu de la belle fréquentation, c'est presque qualifiable de restaurant. On y mange très bien !

Dès lors, une petite route mène au hameau de La Fouette. Sans que ce ne soit bien loin de La Bombine, une ancestrale croix de granite vaut le détour. Aller plus loin n'a pas spécialement d'intérêt. La Fouette possède sa toponymie à cause du vent, nous ne faisons pas de dessin en hiver ;-)

Sur le retour et à l'approche de la forêt de pins noirs, on se sent profondément saisi par le silence, qui est ici absolu. En nos vallées cévenoles baignées de ruisseaux grondants de bond en bond, cela n'existe pas. Monter à Pierre Plantée, rien que pour ça, cela vaut le détour.

Au soir, vous serez survolés de nombreuses grives, rejoignant le dortoir.