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Thines - Les Amoureyres, la Rouveyrette

Accès : Depuis La Boissière, à pieds.
Intérêt : Deux étoiles. 6 heures. Boucle.
Difficulté : Maximale sur de courtes portions. Accompagnement indispensable, ou pour aventurier !
Période : Parcours toutes saisons, cependant les plateaux sont exposés aux vents hivernaux.

Depuis La Boissière, monter en direction de Montselgues, par le chemin de grande-randonnée. Au bout d'une bonne demi-heure apparaît à main gauche une grange dont un pan est ruiné, il s'agit de La Paillère. Sauter la rivière de Thines. Un passage existe afin de passer à gué, sans difficulté. L'on rejoint la grange, laquelle est cernée de ronces. L'intérieur possède simplement une vieille brouette en bois.

A proximité de la grange, côté Montselgues, une sente de chasseurs monte. Le seul élément détectable permettant de savoir que l'on est sur un chemin est que parfois, des brins de genêts sont coupés. Après beaucoup d'insistance et une fameuse montée, on repère un pylône électrique haute-tension. Le viser. Derrière s'ouvrent les immensités des plateaux lozériens et soyez assurés qu'il n'est pas tous les jours qu'un randonneur passe par là !

Visant le pylône, vous trouvez une clôture. La longer vers la droite. Cela fait arriver sur la grange des Amoureyres, magnifique et restaurée. Vers la gauche, un chemin alors très évident traverse une pinède calme et bucolique.

Ce chemin fait arriver vers l'énorme piste de DFCI, insipide et moche. A droite, c'est vers Montselgues. Il n'y a honnêtement rien à voir. A gauche, la piste va vers Lespinas. Nous la prenons. Les croix du Montas et de l'Inassas, mentionnées sur la carte, n'existent plus.

Divers embranchements existent. Je les décris.

Le chemin vers le Ranc Gla. On y trouve deux petites bories, en cours de restauration. La situation laisse à penser que c'est un terrain privé. Il ne s'offre pas de vue spectaculaire.

Le chemin vers la Cham de Chabreille. Il s'agit du local de chasse de Malarce. Le chemin est sinistre, mais possède de curieuses tourbières, jolies comme tout. Le bâtiment permet une vue sur La Boissière, un peu encombrée de végétation malgré tout. On domine le Ron Sourd.

Le chemin vers les granges de la Rouveyrette laisse à penser que c'est privé. Avant d'atteindre les maisons, restaurées, à main gauche s'ouvre un chemin incertain dans les genêts. Les vues y sont extraordinaires. Au bout de quelques centaines de mètres, ça se termine sur ... rien, une assez grande constante dans le pays. Il faut se battre durant 200 mètres avec les genêts et les ronces. On retrouve le chemin du Nogier vers Lespinasse, à hauteur de la ruine.

Ne pas aller à la Rouveyrette signifie contourner par Lespinasse. C'est nettement plus facile mais plus long. Le retour se fait en descente sur le Nogier, puis un retour à Tastevins. Ce parcours est intéressant, car c'est un tracé comme dans les anciens temps (et ceci-étant, ce que nous parcourons nous, pour les cueillettes sauvages). On y perçoit avec acuité comment vivaient les gens du pays il y a un siècle.