Le
pont d'ardoises, qui permet le passage au dessus d'un petit canal d'eau.
Cette
canalisation d'eau n'est pas sous pression, mais gravitaire.
Une
autre canalisation, qui plonge dans les eaux des niveaux inférieurs.
La
galerie de la turbine. Les anciens avaient fixé des rails à quarante
centimètres au dessus du sol. Dessus, ils avaient posé des traverses
en bois, pour que cela fasse un cheminement piéton, tout en laissant passer
l'eau en dessous. Aujourd'hui, toutes les planches sont pourries. Il faut donc
rechercher en permanence les rails pour marcher dessus, sinon, c'est la gamelle
!
La salle de la turbine.
Ce n'est pas une salle de pompes mais
de turbine. Depuis le sommet du puits dit Grande Fosse, dans la salle
des génératrices, les anciens avaient canalisé
une rivière (la Richolle ?), afin de la faire descendre dans
le puits. Il va de soi que c'est totalement contraire à ce
qu'on fait d'habitude, puisque par tous les moyens, on cherche plutôt
à évacuer l'eau des travaux miniers, mais donc là
on l'envoie dans la mine ! Cette chute d'eau dans le puits a permis
d'alimenter cette turbine. Ensuite, l'eau était évacuée
gravitairement par le canal des Paquis, juqu'au jour à la Rimogneuse,
située un joyeux 1500 mètres plus loin. Il n'a pas été
possible de faire une photo du puits, il y tombait beaucoup trop d'eau.
Les vestiges qui subsistent sont inévitablement rouillés,
mais c'est intéressant tout de même. C'est un des rares
endroits du monde souterrain minier où l'on produisait de l'électricité.
Le poële. Les fumées étaient probablement évacuées
par le puits.
Le régulateur d'injection de la turbine afin de maintenir la
vitesse de rotation constante, ce qui est indispensable pour un alternateur.
Si l'on compare avec une carte postale ancienne, on se rend compte
que les deux courroies d'entraînement ont été
enlevées.
Au
loin, la turbine à eau ; au premier plan l'injecteur, au dessus la vanne
réglable d'injection
Il
est étrange de constater que la partie supérieure de l'alternateur
a été démontée et déplacée. C'était
peut-être pour récupérer du cuivre ? Malheureusement pour
eux et heureusement pour nous, c'en était pas.
Cette salle est recouverte d'un toit d'ardoises, comme s'il s'agissait
d'une maison. Ici, le détail de la machine est franchement
superbe, ce genre de matériel sous terre devient très
rare, surtout dans cet état de conservation.
Un peu plus loin, peut-être au dessus de l'ancienne ardoisière
Truffy, un petit canal d'évacuation.
Le
ciel de la galerie est plutôt atypique, on voit tous les redans de la découpe.
Une niche étrange, dont la destination est inconnue.
Ici,
on peut admirer la découpe de la roche. Il est rare de voir aussi bien
les traces du travail des mineurs ardoisiers. Il y en avait des pans de plusieurs
mètres, planes et immaculés.