Cet
endroit a été localisé par mon frère Nicolas. Un tout
grand merci à lui.
C'est un de ces grands ponts bretons, qui canalisent
toute la circulation au dessus d'un goulet d'eau. L'architecture est celle des
ponts à piles creuses, massive et impressionnante. Pourtant, à l'intérieur,
on se croirait dans le caisson d'une petite nationale. En fin de compte, mis à
part si la structure est métallique, les caissons béton restent
tous assez semblables.
Il y a dans ce lieu une sonorité assez oppressante, que je vous invite à écouter ici :
https://tchorski.fr/audio/pont1.mp3
https://tchorski.fr/audio/pont2.mp3
Au milieu du caisson circule une canalisation que je n'ai pas réussi à identifier. Je suppose qu'il s'agit d'eau potable, au vu des vannes récurrentes.
Voici
l'aspect du caisson. Les voitures circulent à quelques centimètres
au dessus de la voûte, tandis que nous sommes ici perchés à
une hauteur probable de quarante et quelques mètres. Cette structure creuse
permet de rigidifier les travées du pont.
L'accès
au lieu est insoupçonné. C'est pourquoi il n'y a aucune dégradation.
Chaque
travée est numérotée. Ici, le marquage est faux !
Depuis
le caisson, on peut manoeuvrer l'éclairage public ainsi que l'alimentation
de deux phares (balises).
Comme
ont peut le voir, c'est un pont à poutre-caisson.
Chaque
travée repose sur des piles dont la base est noyée en pieux emboués.
La
travée centrale est la plus longue. Sa longueur avoisine les cent mètres.
Cadavre-Peau
d'un étrange habitant.
On
voit ici les terminaisons des aciers de précontrainte.
La
canalisation d'eau supposée disparaît dans le fond de la terre.