Voici
les échangeurs de chaleur, qui servaient à thermofixer.
La
fin de la ligne.
Le nettoyage d'une étoffe s'appelle le carbonisage ou encore l'épaillage chimique, un ouvrier chargé de cela est un acideur. On passe l'étoffe à l'acide sulfurique pour la nettoyer (procédé humide). Dans des procédés plus anciens, on utilise de l'acide chlorhydrique gazeux (procédé sec). Le procédé sec fut progressivement abandonné au profit du procédé humide, car les installations de carbonisage étaient rapidement corrodées et les conditions de travail pénibles.
Cette
fin de ligne fait penser à un nettoyage des bords des lés.
Cette
dernière machine pourrait, en toute logique, être celle qui enroule
les tissus sur les rouleaux. Les cylindres et tambours le laissent penser.
Les
deux cylindres serrés laissent aussi penser à une opération
de foulage.
Du point de vue vocabulaire, un ouvrier à la gratteuse est un conducteur de gratteuse, un ouvrier à la barque jet est un conducteur overflow, un ouvrier aux apprêts un conducteur de rame d'apprêts à thermofixer.
Dans cet atelier, il y avait une immense verrière qui me fascinait. Je n'ai pas réussi à redonner par la photographie l'ambiance de cet endroit. C'est peut-être parce que c'est le seul vitrage qui donne sur le monde extérieur, tout le reste ne donne que sur la forêt ou des cours extérieures exiguës. De plus, ces vitres sont des miroirs sans tain, c'est à dire que dehors elles réfléchissent le paysage. L'atmosphère est spéciale...
Quelques
étoffes pendent au plafond.
Le
reste de l'atelier est vide. Il manque dans le process l'inévitable opération
de foulage. De plus, comme cette partie de bâtiment relativement à
front de rue s'appelle le hall des foulons, il est très probable que c'était
là. Le foulage est une opération qui consiste à compacter
le tissu par le battement et avec le tassement du feutrage, ça rend imperméable.
Cylindres
pour enrouler les lés de tissus.