La ligne cadrettes
Ces
étagères sont des cadrettes. C'est probablement ce qui servait aux
transferts de sérigraphie. La sérigraphie sur une étoffe
s'effectue sur un cadre, qu'on badigeonne avec une impression. Ensuite, il faut
rincer le cadre. Ces étagères servaient probablement à stocker
les cadres à la suite de l'impression du transfert avec le badigeon. Après
un certain délai, les cadres étaient repris pour être lavés.
La
présence de deux cuves de produits chimiques un peu plus loin (des produits
apparemment dérivés de la soude) font penser à un lavage
à la soude caustique.
Tête
sale ne correspond à rien du point de vue des termes industriels.
Alors
que l'architecture est à sheds, on y a installé des faux-plafonds,
ce qui rend les locaux du rez-de-chaussée sombres. Quel étrange
choix.
Le hall jaune
Un
grand hall dont l'affectation nous est inconnue.
On
y trouve une thématique jaune assez amusante.
Les
vitres des sheds sont verticales.
Le carbonisage
Ce
bâtiment correspondait peut-être au carbonisage, c'est à dire
l'opération de blanchiment des tissus. On trouve en tout cas par terre
une documentation sur des essoreuses industrielles, donc immanquablement une machine
à laver industrielle pour un procédé bien précis.
Les
courbes de température évoquent des lavages entre 60°C à
130°C.