Tchorski
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Roussillon, les carrières d'ocre

Cette page date d'octobre 2002. Elle mériterait une ample rénovation. Toutefois, les diapositives sont kaput. De meilleures photos sont disponibles ici :


Les ocres de Roussillon

Roussillon est un village situé non loin de Apt, longuement façonné par l'industrie ocrière. Cette exploitation commença tard, vers 1780. Il s'agit d'un minerai à l'aspect sableux, composé de goéthite, un hydroxyde de fer, de la kaolinite (argile) et de quartz. Ce minerai est utilisé dans de nombreuses applications, mais principalement il s'agit d'un colorant. En effet, ses couleurs ocres sont naturelles et ne passent pas au soleil et au temps.

A Roussillon, quelques carrières subsistent le long d'une longue colline aux aspects magnifiques. La première exploitation visitée est une petite champignonnière typique des ocres. On y observe des galeries rectilignes en bon état, une voute plein ceintre, un aspect marron uniforme et propre, la présence de rangées de sacs à champignons.

Plus loin, nous visitons une exploitation plus longue traversant l'ensemble de la colline. Les galeries sont nettement plus hautes (une dizaine de mètres). Le risque essentiel est le poinçonnement dans ce type de creusement, des galeries qui se détruisent sous la pression des terrains. Je n'ai observé cela nulle part, juste quelques décollements sans grande importance. Par contre, nous trouverons un très grand fontis dans une autre exploitation à Gargas.

Plus loin encore, nous visiterons une exploitation que nous appellerons "Les Maigres". Il s'agit d'une grande salle creusée dans un ocre uniforme. En cherchant un peu partout, on trouve des galeries de recherche qui font deux mètres de haut et quarante centimètres de large. Ce genre de galerie n'est pas commun ! Il y a régulièrement des encoches pour les bougies, ce qui atteste une certaine ancienneté.

Après, nous continuons les visites au "Cinéma" comme nous l'appellerons. En effet, un ancien décor de cinéma romain reste là. L'exploitation souterraine est assez similaire aux autres, mais balayée par le vent. Les lampes à acétylène crachotent. Sur le chemin du retour, nous visiterons une exploitation haut perchée (il faut grimper le long d'une falaise). L'intérieur des quelques galeries est balayé par le vent, cela donne des concrétions tout à fait bizarres. Les couleurs sont chatoyantes. De l'orange au rouge le plus vif, le mauve, le bleu, le vert, le gris, le violet foncé, on a un panel de couleurs fantastiques.

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Voici l'entrée de la première exploitation. Il s'agit d'une petite champignonnière.





Plus loin dans la Colline, les paysages sont similaires.


Comme on peut le voir, les galeries se ressemblent toutes.


L'entrée de la plus grande exploitation.

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Ici, c'est une entrée entièrement comblée par la boue.

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François, dans un colorado coloré.


Plus loin, en allant vers le cinéma, les couleurs sont chatoyantes.
Mais ça, c'est pour le chapitre suivant !

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