Afin d'éviter toute dégradation (vandales, drire, minéralogistes), cette mine ne sera pas localisée. C'est dommage, car un bel aperçu historique serait réalisable, lequel aurait un intérêt didactique incontestable. Malheureusement, le reportage est donc limité aux aspects graphiques des photos et quelques anecdotes concernant les techniques minières.
La mine possède un développement d'une trentaine de kilomètres. Vu sa structure tout à fait chaotique, c'est une notion un peu arbitraire. C'est en réalité un très long vide souterrain, organisé sur un véritable dédale d'exploitation. Cette impression d'inextricable est renforcée par le fait que la mine est creusée selon un plan incliné à plus ou moins 55 degrés (le haut est moins incliné que le bas).
Nous avons exploré un tout petit tiers des vides, peut-être un quart. Plus aurait été possible avec des cordes et de l'obstination, mais malgré tout, nous avons constaté que certaines jonctions sur d'autres concessions sont éboulées. Je vous invite donc à une jolie promenade souterraine. Un immense merci à François, Hervé et Les Astres pendant les prises de vues, pas toujours faciles à réaliser.
En
haut de la salle des baleines (dénomination inventée).
De
temps à autres, les stériles sont rangés en de jolis murs
à sec.
Le
début d'un petit pont.
Les
galeries de roulage sont parfois étonnamment fort basses.
La
descenderie des baleines vers la salle de la berline.
Le
pont central.
Ce
pont enjambe ce qui ressemble à une trémie pentue.