La
cloche des heures, photo faite au téléobjectif. Je ne reconnais
pas l'épigraphie et ne peut donc pas
dire qui est le fondeur sur simple
reconnaissance de décor.
En
volée.
Le
joli battant.
Détail
sur le point de frappe de la boule.
Un
gros plan sur la patte.
Il
y a quelques petites ébréchures, mais c'est léger.
A
côté de nous, cette sirène de pompiers est TRES inquiétante.
Dehors,
on entend poules et canards, un environnement si calme et si rassurant...
Heureusement,
ça n'aura pas sonné.
Le
volant. On voit bien qu'il est nickel.
Le
beffroi campanaire est exceptionnel.
Il
possède cette inscription (??)VIT LIEVTEN ANT DE IOVY NATIF DE CETTE PAROISSE
1737.
Cela signifie probablement : (Que)vit, lieutenant de Jouy, natif de
cette paroisse, 1737.
Nous
redescendons. Ouf, l'échelle tient bon !
Nous
découvrons ces contrepoids.
Et
cette jolie horloge monumentale.
Bien
qu'ancienne, elle est peu dégradée.
D'après
Daniel Fonlupt, c'est une horloge sortant des ateliers
Collin ou Château Frères de Foncines-le-Haut (Jura). Il faudrait
connaitre la date d'installation car Château succède à Collin
au début du XXème siècle et garde les caractéristiques
des horloges Collin. J'opterais pour une horloge Château vers 1910. A noter
un superbe remontoir d'égalité à 3 roues satellites avec
régulateur de vitesse à l'avant du mouvement.
A
côté se trouve encore le matériel d'entretien !
Redescendons
doucement dans la nef, ici le lambris de l'abside.
Cette
église est modeste mais superbe.
Le
soleil joue avec les vitraux.
Au
bénitier se trouve un petit carrelage discret.
Tandis
qu'au mur, c'est un souvenir de la guerre 1914-1918.
Au
revoir le clocher de Jouy.