Cette page concerne deux mines : la mina Rosario et la mina Elisita. Ces deux mines sont situées au nord de la station alpine de Formigal, dans les Pyrénées espagnoles. Plus précisément, elles sont situées au col du Portalet (ou de Pourtalet). Dans le langage local, elles sont connues comme las minas del Pourtalet.
Ce sont des mines relativement dangereuses vu le creusement totalement anarchique, à une très faible profondeur. D'ailleurs certaines galeries remontantes crèvent la surface. L'encaissant, du paléozoïque, est de mauvaise qualité. L'exploitation a commencé au 18ème siècle. La date de fin n'est pas connue mais des installations semblent récentes ; cette fin pourrait dater de 1991. L'exploitation la plus systématique date des années 1960.
Ce sont deux mines de fluorine, très artisanales et au rendement déplorable. Le minerai était envoyé à la fonte à Bilbao ou en Catalogne. Bien que le rendement était mauvais, le minerai était lui excellent. La fluorine était très transparente. Elle a été utilisée dans des composants optiques, notamment dans des courbes de lentilles optiques.
L'ensemble de galeries le plus intéressant est la mine Rosario. La mine Elisita a quasiment totalement disparu sous des installations liées au ski. Le peu qui reste est dangereux ou entièrement comblé. La mina Millor du col d'Anayet a été détruite aussi.
Il est assez difficile de ne pas les voir. C'est en plein centre de
la photo !
L'aspect est étonnant et un peu ancien.
Dedans, il y a le squelette complet d'une marmotte.
C'est une grosse lentille vidée de partout.
Il y a des entrées dans tous les sens.
Tout au fond il y a un coffre.
Une échelle et ... un pneu qu'on se demande comment il est
arrivé là.
Puis un second coffre.
La montagne est superbe.
Et la récupération du panneau dépassement interdit
amusante.
Le col a un climat très particulier, il faut compter régulièrement
sur les attaques de nuages.
Et soudain sans prévenir, ça devient l'invasion.
Le paysage en devient fantomatique.
Les mines sont éparses dans une petite zone de montagne.
Ce sont surtout des travaux artisanaux de faible envergure.
Mais un Patou des Pyrénées nous chasse.
Les entrées sont le plus souvent de ce type, à quelques
mètres sous la surface.
Quant aux galeries, c'est équipement minimum...
Le fond s'avère noyé.
Au revoir le col et ses nuages !