Le cheminement le long de la piscine.
Derrière, dans la partie du fond de l'usine, un démantèlement
partiel rend les lieux extrêmement difficiles à comprendre
du point de vue du process de fabrication.
Les caisses de démantèlement sont déjà
présentes afin d'évacuer les produits chimiques. Le
remplissage n'a pas encore commencé, mais c'est une question
d'heures.
Sur la partie du fond, manifestement dédiée à
des fours, un nombre non négligeable de
structures a été arraché.
Il se trouve sur la droite de gigantesques leviers qui permettent
de surélever les cylindres verticalement. Selon Fabrice Delfosse
: une bonne partie des cylindres étaient refabriqués
à partir d'anciens qui étaient refondus une fois usés
(les cylindres sont des pièces d'usure sur les laminoirs).
Les leviers présents sur
la photo servaient en fait à supporter les anciens cylindres
verticalement, et à y faire passer un courant électrique
intense (plusieurs milliers d'ampères) pour les refondre. Le
bas du cylindre fermait le circuit et fondait dans un creuset contenant
un laitier et situé en-dessous. Le cylindre était progressivement
baissé tandis que le métal fondu était récupéré
dans le creuset.
L'usine se subdivise alors en un vaste étage inférieur.
Le secteur est nommé : rue de Maya l'Abbaye.
Au fond, détail sur la partie haute des élévateurs.
Dans le fond de l'usine, une partie inférieure quasiment totalement
démantelée.
Un joli tableau désuet d'excitation électrique.
Comme cette partie de l'usine est jolie !
Les machines sont cependant toutes prêtes au démantèlement.
D'après l'analyse de François Lemineur, il doit s'agit
d'une turbosoufflante : compresseur au premier plan, turbine vapeur
à l'arrière plan, alimentant en vent froid les anciens
haut-fourneaux.
Dans un local très sombre, voici ce que fut le tableau synoptique
de contrôle. Il s'agit d'un hall auxiliaire permettant un contrôle
de type répartiteur gaz, vapeur, vent ou HT. A droite se trouve
un ancien tableau concernant les pompes dédiées au circuit
hydraulique.
Le téléphone fait très "téléphone
rouge" du temps de la guerre froide !
Détails sur les poste de contrôle. Cette salle de contrôle
correspondait à un vieux dispatch, c'était celui de
ce qu'on appelait la sous-station centrale 2, qui devait dater des
années 50/60, afin d'établir la gestion de la distribution
du 6kV de l'ensemble du centre de Seraing, visiblement désaffecté
par Joseph le 22 août 2002. La sous-station devait se trouver
à proximité. Avant d'être la piscine d'Akers,
cela devait correspondre à une salle de machine ou de moteurs
à gaz.
Panneau de contrôle des pompes Meuse.
Il subsiste un magnifique escalier en fonte.
A l'étage inférieur, voici quelques détails sur
les énormes élévateurs servant à manutentionner
les cylindres.
Dans un recoin éloigné de l'étage inférieur
et tout dans le noir, les pompes Meuse.
Dans une section tortueuse de la partie avant de l'usine se situe
l'ancien magasin des pièces détachées. Il s'agit
d'un des locaux auxiliaires pour le personnel (vestiaires, réfectoire,
magasins, ...)
Ce magasin électro-mécanique a été pillé
en large partie. Il n'en reste plus grand chose.
Le local où se trouvait les fours de fonderie des cylindres.
Les locaux fonderie sont soit en état de ruine.
Soit entièrement vides, car réhabilités. Ici
une vue de l'impressionnante toiture.
Dernière vue d'adieu à l'usine.