Durant l'année 2016, nous avons effectué un parcours au sein des plus importantes mines de l'Ardèche. En voici un petit compte-rendu de promenade.
La mine de Soyons
Il s'agit d'une ancienne mine de pyrite. Le cadre est celui de quelques propriétés privées, d'un creux avec des falaises et d'un talus relativement pentu.
Le site a été en grande partie dririsé, et à ce titre les pistes sont encore visibles. Au nord, il existe une entrée avec remblaiement, un petit ruisseau et pas mal de vomissures de minéraux rouge-orangés. Si le lieu global de l'entrée se devine, l'entrée en tant que telle n'est plus décelable. Au sud, un vaste sotch, éventuellement naturel (?), dans lequel pas mal de végétation ne permet pas de comprendre vraiment où se trouvait l'entrée. Il subsiste entre les deux entrées un vestige de bloc transformateur. Vu les destructions perpétrées par la Drire, toutes mes condoléances aux riverains se trouvant au-dessus du secteur minier.
Quant à Charmes, il n'y a strictement rien à voir. Affaire classée.
La mine se trouve en bord du Rhône. Au fond, c'est Valence.
Ce qu'il reste de l'entrée.
Ce qui en sort n'est pas bien avenant.
La mine de La Voulte
Nous voyageons désormais vers la mine de la Boissine. Quelque peu surprenant est le chemin, fermé par une clôture (non verrouillée), qui se révèle finalement être un parcours touristique. Le site est gorgé d'eau de la pluie de la nuit, c'est encore assez agréable.
L'entrée principale est une descenderie piétonne fort pentue. Elle est immédiatement et fortement gazée. Lors de notre passage, nous détectons un brusque et important manque d'oxygène (peut-être dû à la présence de CO2) ainsi que la présence de gaz combustibles (grisou). Les Astres indiquent à la craie Danger CO2 sur les briques de la descenderie. C'est vrai que ça arrive sans prévenir et tout d'un coup, avant même le premier tournant. N'allez pas risquer votre vie là-dedans.
Après cette promenade, nous descendons sur le site des quatre haut-fourneaux et de la grande cheminée, dans le village. C'est majestueux et très joli, baigné par les crissements des rougequeues. Dans l'ensemble, le site de cette ancienne usine est attrayant, ça mérite amplement la visite.
Voici la petite descenderie de La Voulte. C'est dangereusement gazé.
Une seconde entrée. Elle donne sur un murage.
Une structure non identifiée.
Le site de l'usine quant à lui est grandiose.
Admirez un peu la taille de ce mur à droite !
Le vestige d'un haut-fourneau, qui a été rénové.
La date 1854 pourrait correspondre à la construction.
Le second haut-fourneau rénové.
Les bâtiments donnent de belles perspectives.
L'intérieur d'un haut-fourneau.
La cheminée domine le site.
Ce qui correspond éventuellement à une exhaure.
En longeant le mur, on trouve un troisième haut-fourneau.