Nous partons désormais à la visite d'une seconde carrière.
Voici le puits d'accès.
L'aspect des lieux est semblable à la première carrière
visitée.
C'est à dire que c'est propre, sauvage, ancien et somptueux.
L'avantage de cette carrière est qu'il y a moins de remblais, donc
il faut nettement moins ramper.
Le désavantage, c'est qu'il y a moins de fiches de salaires. Ici
nous retrouvons nos habitués, dont Jean-Baptiste Tison et Jacques
Tison. En dessous figure A. Laine ou A Taine. Nous ne l'identifions pas.
Il s'agit
de personnes actives en plus ou moins 1770.
Que ces paysages sont magnifiques ! Par contre, les strates horizontales
sont peu rassurantes.
A chaque recoin il est à craindre un décollement. Pourtant,
c'est en fort bon état général.
En certain endroits, les clavages se sont effondrés.
En d'autres endroits, on croirait qu'un coup de balai a été
passé.
Le vestige d'une lampe à huile.
Le réseau est fort développé, il faut donc faire
attention à son chemin.
Sur la galerie ressentie comme principale vers le nord.
Les remblais sont nombreux.
Peu après, ça débouche sur un front de taille.
Un bien étrange banc en forme incurvée.
Une autre inscription. Je précise que j'ai effacé (artificiellement)
l'inscription Charlie en dessous de la
dernière ligne, non authentique. Dans ce qui est lisible, ce compte
mentionne Louis et un des Tison.
Les autres patronymes sont illisibles.
Au sol, ce qu'on voit comme matière sombre est de l'injection.
Une superbe inscription F.O. 1735, et presque invisible, en dessous 1734.
Ces initiales ne correspondent à aucun carrier identifié
actuellement.