Il s'agit d'une exploitation souterraine de ciment située dans les Alpes françaises. Ce site d'extraction très ancien est devenu difficile à lire à ce jour, dans le sens où un nombre non négligeable de superstructures a disparu. Nous avons visité ce lieu en 2002 et assistons désormais à une inexorable dégradation de la partie souterraine, au point qu'une certaine part en devient peu avenante. En effet, les chaos instables de roches ne sont pas fort agréables à parcourir.
Le site se trouve totalement isolé en pleine nature.
Au sommet du gisement se trouve un ancien bâtiment. Il s'agit
vraisemblablement d'une structure de treuil,
au vu de certaines parties enfouies dans la végétation
et les feuilles mortes.
La dégradation des lieux rend l'interprétation un peu
difficile.
L'exploitation souterraine de ciment est ouverte sur un pendage de
45 degrés. De vastes trous crèvent la surface. Ces énormes
fontis sont bouchés à ce jour.
Les passages dans les éboulis, remarquablement instables, ne
permettent plus de descendre dans l'exploitation souterraine.
Au vu de la végétation, l'évolution est loin
d'être achevée, c'est le moins qu'on puisse dire.
Au sein du pan de montagne, il subsiste divers vestiges d'exploitations.
Tous ces reliquats débouchent sur
de courtes sections assez largement démolies.
Invariablement, les travaux sont tous chaotiques.
Nous sommes ici dans la galerie basse, qui reçoit les matériaux
des tailles, assimilables à de grosses verses.
En certains endroits, c'est muraillé, au vu que ce fut une
galerie importante.
Certains secteurs sont propres, mais cela ne dure jamais bien longtemps.
Vers le fond de galerie, cela devient exploratoire, les dimensions
se restreignent.
Et puis à droite à gauche, deux diverticules avec de
l'eau et de la boue.
Les passages chaotiques à franchir ne sont pas fort aisés.
Une vue vers le haut dans les tailles. Il est difficile en photo de
se rendre compte que c'est très penché !
Plus loin dans la montagne, le paysage ne manque pas d'être
bucolique.
Il existe là une mine en activité.
Le matériau extrait est transporté grâce à
un réseau ferroviaire.
Un train de berlines est stocké sur le carreau. Ces wagonnets
donnent l'impression de ne plus être en fonction.
Le système de versage est hydraulique.
Ailleurs dans la montagne, le vestige d'une très vieille poudrière.
La porte est soudée par la rouille.
Bien plus loin dans la montagne, nous avons rencontré cette
séduisante ancienne usine, n'ayant rien à voir avec
l'exploitation de ciment.
Ce site semi-utilisé, semi-abandonné, est occupé
en partie par un entrepreneur de chantiers.
Ce très beau vestige est une débauche de tristesse grise.
En voilà tout pour ce secteur. Il existe visiblement d'autres
vestiges industriels, mais ils ne furent pas trouvés.