Les creutes L (5/6)

La creute L87

La creute est localisée dans une ferme. C'est un tarn agricole actif, de 500 mètres. Le site possède un blaireau peu amical ; devrais-je dire pas du tout ? L'animal a tapé de la patte arrière et a fait mine de charger. Anciennement champi (quelle creute ne le fut pas), on trouve des grilles fermant des caves, et surtout une fort curieuse salle avec 4 piliers atypiques.

L'entrée possède une inscription, maladroitement mise en exergue.

Les portes fermant les caves. Fait curieux, elles n'empêchent pas les courants d'air.

Dès lors, la structure est bien peu compréhensible.

L'aspect de la carrière est soigné pour de la petite exploitation artisanale de la sorte.

Et comme je le disais, une salle curieuse existe près de l'entrée.

Même l'entrée est en fin de compte peu conventionnelle.

Les creutes L88

Il s'agit d'une vingtaine de troglodytes, ce qui à mon regard ne comporte pas d'intérêt.

Le site est très difficilement accessible.

La creute L90

La creute est un tarnon forestier sale. A ce point d'ailleurs que deux rats mobiles et agressifs m'inquiètent. Je pars vite, le site d'une longueur de 100 mètres étant d'ailleurs dénué d'intérêt.

Seule l'entrée brouillardeuse offre un joli jeu de lumière.

Les creutes V55

Il s'agit de deux creutes, proches géographiquement, qualifiables de carrières de type forestier. Sans que cela ne soit prévu, on trouve une entrée inférieure. Il s'agit d'une ancienne carrière, d'une longueur approximative de 1000 mètres, bien qu'un peu compliquée. Mignonne, elle a servi de terrain de jeux et se trouve un peu taguée. Cependant une majorité est jolie. On y deux bébés fouines, sans la maman. Surtout, elle comporte un cirque à ciel ouvert de toute beauté, placé dans un niveau supérieur. On poursuit la balade dans les bois et trouvons dans la pente plusieurs tarnons.

Arrivés à l'objectif et sous le soleil, nous trouvons l'entrée dans les bois. Il subsiste incroyablement d'innombrables blocs prêts à être sortis, ainsi que quelques vestiges (convoyeur, trémie). Il s'agit d'une assez vaste carrière, d'une longueur de 2000 mètres environ, débouchant dans un vaste cirque à ciel ouvert dans les bois près d'une ancienne ferme. Le site est de toute beauté. De nombreuses entrées donnent dans de courts niveaux supérieurs percés de trous de communication dangereux. Il subsiste deux charrettes et de curieux futs de produits noirs, peut-être de l'amendement agricole ; à côté des dame-jeanne. L'ensemble de la carrière est un peu compliqué, joli tout plein.

Le vaste cirque à ciel ouvert, en panoramique à 180 degrés.

Ca fait un peu cathédrale.

Même si malheureusement, c'est assez bien souillé.

On y voir que le recouvrement n'est pas bien épais (mais il existe pire !)

Entrons dans l'exploitation.

On y trouve un petit tunnel courbe.

Lorsqu'il y a assez de recouvrement, les caves sont parfaites.

En pleine réflexion dans une chambre d'exploitation.

La signature de Favergues, peut-être exploitant en 1884.

Chose rare, il subsiste des blocs équarris prêts à être sortis.

C'est un volume impressionnant de travail... inutile...

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