La Rotonde. Il s'agit d'un lieu commun de repas et de détente.
C'est un des rares espaces communautaires. Nous n'avons pas photographié
la salle de théâtre étant donné qu'elle
a été incendiée.
Passons au travers d'un mur défoncé.
Nous voici désormais au Pavillon Calmette, dont l'accès
se fait en passerelle.
Le Pavillon Guersant, d'architecture plus récente, est morne.
Une erreur fréquente est de mal lire le S stylisé et
d'écrire Guervant.
Le préventorium des tous petits. On remarque qu'il n'a pas
de frontispice.
Il est d'architecture soviétique et date de 1931.
Etant donné que des enfants en bas-âge étaient
là, toutes les fenêtres sont grillagées ou barreaudées
parfois. C'est très très glauque.
Et à vrai dire il n'y a pas que ça de glauque...
La mort rôde à chaque pan de mur dans ce bâtiment
triste.
Certaines sections sont utilisées par des artistes qui écrivent
des messages secrets destinés aux fantômes et aux âmes
erratiques.
Les murs eux-mêmes deviennent parfois des oeuvres sans trop
le vouloir.
Oeuvre presque végétale.
Au préventorium des adultes, il se trouvait une belle verrière.
Cependant le bâtiment a été lourdement incendié.
Quant à nous, on y trouve des pommes.
Mais vite l'affreusement glauque revient au galop.
Et à nouveau ces couloirs d'une maussade ambiance d'abandon.
Nous entamons le retour et traversons à nouveau tous les logis.
Non sans croiser quelques victimes de ce mélancolique site
morose.
Un timide soleil d'hiver tente de nous donner un air guilleret.
Même la végétation essaie d'envahir le site de
manière à construire une jungle architecturale.
Mais rien à faire, la linéarité est presque sépulcrale
; je n'évoquerai même pas les sous-sols, aussi vastes
que tout le reste, noirs et glauques comme un tombeau. Allons-nous
trouver une personne décédée ?
On voit d'ailleurs du sommet l'immensité du site.
Presque à l'entrée concierge, le Pavillon Villemin.
Quant à la clinique Laennec, partiellement rénovée,
elle n'est pas visitable.