Gravure militaire.
Près d'une ex-entrée, trois fleurs de lys.
Cette carrière est surtout intéressante pour ses inscriptions,
car sinon il n'y a pas grand chose et il fait froid au vu des courants
d'air glaciaux qui balayent le site.
A nouveau proche de cratères.
Le fléchage des entrées, le mot höhle (littéralement
trou) les nommant.
Le poste de secours.
Dès l'exploitation, on voit bien que les histoires de piliers
grignotés à l'extrême ont posé problème.
Voici ici un frêle pilier traversé par une diaclase et
repris par un dérisoire cerclage.
Peut-on encore appeler cela un pilier ? C'en est exemplatif de la
surexploitation.
Le fléchage par les cloches. D'après François
Merlette, les cloches avec flèches
directionnelles sont françaises et datent d'avril 1918. Elles
servaient à guider les coursiers à vélo qui transmettaient
les ordres.
L'historique du 57RI relate ainsi : Pour se reconnaître dans
ce labyrinthe, on doit peindre à même la paroi des signes
aisés à distinguer qui différencient les allées
(...) Ces repères, les guides les cherchent soigneusement,
bougie ou fumeuse lampe à acétylène au poing
et plus tard à la lueur des ampoules électriques du
réseau établi par le génie, pour mener des corvées
circulant de jour et de nuit ou des troupes allant vers les lignes
ou en revenant.
Les tracés ne sont jamais parfaitement identiques.
Dans les vastes anciennes champignonnières.
Un début de bas-relief : homme au chapeau.
Ou que si j'étais dans le Nord c'était loin.
Encore une fois, l'aspect global des galeries est peu avenant.
Vers l'entrée 3.
Deckung veut littéralement dire couverture. Peut-être
est-il fait référence ici à un secteur 'couvert'
de
carrière ; à supposer donc une cave, occupée
militairement.
Graben signifie creuser. Peut-être cela flèche un secteur
surcreusé par l'occupant allemand.
Gravure militaire française.
Toute discrète, une seconde gravure.
Le croissant des zouaves.
La couronne triomphale, toujours accompagnée des initiales
PB.
Nous tournons en rond.
Vers la cuisine. Il subsiste un local avec quelques murages.
Vers l'artillerie.
L'occupant des terrains du dessus possède un cabanon. Le lieu
est utilisé comme une poubelle généralisée.
Partons désormais au fil de nombreux éboulements.