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Les carrières de l'Oise (6/6)



Détail sur la gravure.


Sur une autre pierre, ici reposent les cendres d'Aymates.


L'ensemble des deux pierres gravées.

Dirigeons nous maintenant sur le second lieu d'extraction, situé à un kilomètre de distance. La carrière est un vaste site d'exploitation à ciel ouvert. Il y subsiste plusieurs entrées totalement inaccessibles dans les buddleias. Deux entrées annexes permettent de prendre connaissance des lieux ; ces dernières ne figurent sur aucune carte.

C995 & C996 est une carrière d'un développement de 3000 mètres. C'est creusé « carré » dans un tuffeau de très bonne qualité. La fin d'exploitation est datée de 2010 à date de la liquidation judiciaire, le début pourrait être quant à lui borné à 1965 selon les dires de l'exploitant, mais ça c'est moins sûr car on ne sait pas si c'est cette carrière uniquement ou toute l'activité de l'entreprise. Les carriers ont beaucoup daté les parois et particulièrement affectionné les 31/12/année. Le site est très propre, très beau, à la fois compliqué et simple. C'est une myriade de galeries appelées rue Jean-Pierre, rue Claude, rue Brigitte, rue Michel, etc etc. Globalement il est assez facile de s'y orienter avec ces noms. Les dénominations sont placées sur des panneaux plastifiés.

Le site possède quelques galeries hautes et impressionnantes, 20 mètres environ. Le paysage est à voir, même si malheureusement en photo ça ne donne pas grand-chose. On sort sous une pluie éparse, nous sommes contents du beau paysage souterrain visité.


A quelques pas nous visitons une carrière à ciel ouvert.


Toutes les entrées sont bouchées.


Mais un passage éloigné permet de prendre connaissance des lieux.


Il s'agit d'un creusement récent d'une qualité extrême.


En ce site souterrain tout est exemplaire et terriblement agréable.


Ca devait l'être un peu moins pour les carriers.


Les galeries sont toutes nommées selon les prénoms des carriers ou des gens qu'ils affectionnent.


Une grosse amenée d'air frais en canar.


Certaines galeries sont très hautes, même si la photo le rend mal en fin de compte.
Il y a eu jusqu'à quatre masses exploitées ici.


On se sent petit ! Le ciel est raboté au mineur continu.


Couleurs chatoyantes dans les bosquets de l'entrée.


Un stock de briquettes, prêt au départ et qui ne quitterons jamais les lieux.


Le tunnel est étayé de planches toutes neuves. C'est d'une grande beauté.

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