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La mine Renée Léglise


Il n'existe pas de documentation historique au sujet de cette exploitation, du fait qu'elle a été creusée dans un créneau de dates récent. En effet, ce n'est qu'en 1875 que l'exploitation de la craie débute. Par rapport aux exploitations du Mergelland, c'est extrêmement tardif. Il s'agit d'une extraction de craie dédiée à être transformée en chaux à des fins agricoles. En contrebas du site subsistent les ruines des anciens fours.

La craie est d'assez mauvaise qualité et les bancs de rognons de silex sont nombreux. De ce fait cette carrière souterraine n'a probablement pas été un paradis. On y trouve un creusement régulier et soigné, sur un ensemble de galeries généralement assez hautes : de 6 à 8 mètres en moyenne. La craie ne permettant pas vraiment les inscriptions, les murs sont très pauvres en témoignages historiques. L'extraction s'arrête au début du XXème siècle. L'arrêt est donc très rapide !

Le site totalise environ 2 kilomètres de galeries, en comptant toutes les recoupes. Notons que de manière étonnante, Michel Caubergs y voit une exploitation de phosphates, et en bas de la mine, les fours de séchage des phosphates.

Après la première guerre mondiale, les lieux sont utilisés en tant que champignonnière. L'activité périclite dans les années 60, comme la majorité de ces exploitations, suite à la catastrophe de Roosburgh. A l'abandon, le site est racheté par une association naturaliste, qui en fait la conservation et la protection.


Le secteur de l'entrée subit les alternances de gel et dégel et se trouve en mauvais état.


En contre-jour, une lumière timide perce la brume.


La galerie principale, c'est majestueux !


Toutes les latérales ont été numérotées par les champignonnistes.


Plus loin dans la principale. Voyez-vous les superbes bancs de silex ?


Presque partout, l'exploitant a creusé un triangle. Ca donne une jolie apparence soignée à la carrière.


Ca se termine sur un curieux front de taille.


Dans une longue galerie exploratoire en impasse vers le fond.


On y trouve une petite chapelle artisanale.


L'eau y coule à flot, un puits déverse dans un baquet.


Cette galerie toute droite ne possède aucune recoupe.


Une gravure d'un homme à chapeau, peut-être un patron au vu du cigare, à moins que l'insigne du chapeau soit communiste. Ce n'est pas très précis.


Léglise Léon, (...) Alice, Léglise Renée.


Dans la partie à l'ouest, les galeries sont plus basses, mais superbement soignées.


Le front de taille, on voit bien comment étaient tirées les chaises.


Une fort longue galerie qui débouchait vers une entrée. Au bout c'est étayé avec des parpaings, puis rapidement ça devient mauvais, des blocs instables ne demandent qu'à tomber.


Le tout joli quartier sud est.


Comme on revient dans la partie centrale, on retrouve de la hauteur. Au sol on devine les meules.


Renée Léglise le 8/8/48 et Armand Dehut, le 2/8/48.


Dans l'extrémité à l'est, plus restreinte, les champignonnières en meules sont encore
assez bien conservées, malgré leur grand âge.

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