Tchorski
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Les ardoisières (2/6)


Le paysage se complique. Ce ne sont plus des remblais mais des décollements.


Ce qui fut un ensemble de chambres est désormais aplati.


Les plaques sont conséquentes. Imaginez le poids.


Ca devient un peu Grozny en hiver l'ambiance.


Dès lors, il est temps de partir.

L'ardoisière 4


L'exploitation fut un vaste domaine en son temps. Aujourd'hui le site est la terre d'accueil pentue de vastes pessières silencieuses et solitaires.


Des ruines existent encore, lesquelles sont colonisées de capillaires.


Ces grands bâtiments ne sont plus lisibles à ce jour ; à quoi servaient-ils ? Mais ils restent jolis comme tout.


Bien que transformée, l'ancienne tranchée d'accès à l'ardoisière est visible dans le bois lacéré. Il n'existe plus d'accès libre à l'exploitation.


Les volumes des bâtiments étaient larges et correspondaient à une sacrée infrastructure.


Ils sont délicieusement colonisés par la forêt, ce qui est de toute beauté.


Un ancien puits très incliné, menant au coeur de l'exploitation.


Une descenderie pentue, qui jadis comportait un escalier.


Les forêts sont belles, dans une ambiance de solitude palpable.

L'ardoisière 5

C'est une grande ardoisière. Elle comporte deux galeries principales à peu près linéaires, donnant sur un développement de deux fois 300 mètres. Des jonctions existent entre ces voies principales, par de petits tunnels aisément praticables. Au milieu du site se trouve une subdivision en deux galeries, dont l'une franchit un gros trou. Des rails encore équipés surplombent le trou, ce qui donne un aspect avenant à cet endroit assez caractéristique.

Au niveau supérieur de l'exploitation, globalement au milieu de l'ardoisière, il existe une galerie descendante munie d'une échelle étroite. Elle se parcours sans difficulté et permet de descendre de deux niveaux. Le niveau intermédiaire est une micro-galerie. Vers le fond, la galerie est en front de taille. Vers le jour, à main gauche se trouve un dépilage dangereux et dès lors impraticable. Le bout quant à lui est un front de taille dans un schiste de mauvaise qualité démontrant clairement la fin du gisement.


Une grosse chambre d'exploitation, propre et large.


La voix Decauville franchit une sacrée descenderie.


Ce dédoublement de voie est d'un remarquable esthétisme.


Détail sur cet étonnant franchissement. Il est aventureux !


Les galeries de roulage seront quasiment toutes bardées de ces murs de remblais. Ces travaux très soignés donnent une apparence gracieuse à ces galeries.


Dans le but de refermer et de former un toit, un grand soin a été donné aux formes. Dès lors les galeries en triangle sont voulues, ça permet de remplir au-dessus de la galerie, avec des tonnes de déblais accumulés en vrac. Avec les outrages du temps cependant, c'est parfois devenu dangereux.

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