Dans le bout du L se trouve, comme on l'a vaguement vu, l'étagère
des essieux.
Ce lieu servant essentiellement de stockage, il est surmonté
de deux ponts roulants de forte constitution, permettant le déplacement
des essieux. Aux murs subsistent des chaînes, des méthodologies
de
chaînage et les règles de sécurité afférentes
à ces travaux.
Au vu que les boudins de roues sont au sol, on se doute bien quelque
part que ces pièces sont vouées à l'abandon,
avant même la désaffectation des locaux.
Il subsiste un beau tour, qui est encore dans un état de conservation
du plus parfait.
Hormis que tout fonctionne encore, il est en outre très joli.
Le boîtier de manoeuvre vaut bien le coup d'être regardé
de plus près.
Dans cette petite section se trouve un atelier où étaient
réalisées des maintenances électriques de base.
Quant au fond du L, il est envahi d'huiles de toutes sortes. Il me
fut expliqué qu'à chaque huile son application. En effet
les huiles sont développées en particulier, en vue de
ne pas s'enflammer, d'avoir la bonne viscosité, etc. De la
sorte un fabricant effectue une garantie sur tel type d'utilisation.
Cela explique qu'on ne peut utiliser n'importe quelle huile pour n'importe
quoi, d'où le foisonnement de bidons.
Chaque huile et identifiée et du plus certain, on peut dire
qu'il ne faut pas trop laisser trainer
ses doigts là-dedans, c'est collant !
Tout baigne. C'est le moins qu'on puisse dire !
Le très classique genre de calendrier que l'on retrouve à
foison dans ce type d'établissement !
Avant de partir définitivement, nous allons monter en toiture.
Auparavant la halle était directement placée sous toiture,
mais au vu des déperditions énergétiques et le
moins bon coût du pétrole après le choc pétrolier
des années 70, il fut visiblement décidé (peut-être
dans
les années 80 ?), d'isoler la toiture.
C'est de la sorte qu'il existe un curieux espace localisé entre
la halle et la toiture.
C'en est assez esthétique, deux chemins permettent de naviguer
sans risque dans l'installation, mais par contre il faut surtout ne
pas marcher sur les plaques, ce serait se retrouver 20 mètres
plus bas
et dans un sale état.
Le paysage en toiture est totalement invariable, mais que cette ambiance
est chaleureuse et agréable.
Après en avoir fait le tour, il sera désormais grand
temps de partir, d'autres lieux nous attendent. Quittons alors le
site par les diverses cours, couloirs et passages dérobés.
Et comme à l'arrivée, nous partirons par ce superbe
cheminement dans les buddléias.