Quelques
mots à propos de ce fort
:
Le
site est situé à Lantosque, c'est le fort Maginot de Gordolon. On
part depuis depuis Tende. La route est assez longue. On fait environ 90 kilomètres
pour une distance à vol d'oiseau de 20 kilomètres ! On passe par
le Col de Turini qui est très beau. Je profite d'une pause pour vider l'appareil
photo sur l'ordinateur portable au Chamois, une auberge située au col.
Ils sont vraiment très sympas. Ils insistent pour m'offrir un café,
il faudra que je leur envoie de la photo en remerciement !
Le
garde-champêtre parle d'une caserne à Peira-Cava. Il parait qu'il
y a un cheval qui s'y promène. Lorsqu'on y va, il faut lui faire des câlins,
il parait qu'il est tout gentil. C'est marrant ces histoires de bêtes redevenues
sauvages.
L'accès au Gordolon est une route qui devient de plus en plus en mauvais état. A la fin, on bute sur un barrage d'herbe. Le fort est derrière, très massif, au bout de la route. La grimpette dans les taillis pour trouver les casemates de tir est amusante, mais ultra-chaude. La chaleur se réverbère sur les pentes On redescend chercher le matériel spéléo pour la visite et qu'est-ce qu'on trouve ? En plein milieu de la brousse, un papier sur la voiture : un appel pour voter non à la constitution européenne. Quelle bande de ploucs ! Hey, on est belges !
Le fort a été clos par l'armée. Il n'est pas possible d'y rentrer, sauf sur demande. L'intérieur du fort m'a vraiment beaucoup plu. L'ennui, c'est que je n'y connais absolument rien en structure militaire, donc ma description sera novice et succincte. Pour un petit fort, j'ai trouvé ça grand. Il y a deux niveaux séparés de 20 mètres, plus une série d'escaliers vers des postes de tirs. C'est du tout béton, c'est très propre et très peu dégradé par les graffitis. Quelques passages ont des fissures, apparemment à cause de l'humidité. En bas, les fissures sont plus fréquentes à cause de la pression des terrains.
On y trouve : de vastes galeries équipées de multiples tuyaux en très bon état, des postes de communication, des postes de tirs avec les mortiers entiers et nickels, des chambres avec des filtres à air volumineux, une salle des machines vraiment magnifique, des "salles de bain" dans le couloir, des tourelles de tir. En haut, il y a des chauves-souris et elles sont curieuses de nous voir. François II serait heureux ^^
Je pense que les photos seront plus parlantes que ma faible description.
L'entrée
du fort, au bout de la route qui va nulle part.
Fort
de Gordolon, do not enter, Artun ! Ils ne savent même pas écrire
allemand !
En
grimpant les pentes, on trouve un tas de coupoles de tirs.
Au
sommet de la colline, on trouve des casemates de tir, ce sont des ouvrages cachés
dans la nature.
François
équipe la descente sur corde.
A
l'intérieur, fait rare, les canons sont encore entiers.
Il
est possible de les manoeuvrer, bien que cela demande apparemment une certaine
expérience.
A
l'étage en dessous, le matériel servant à monter et descendre
les obus.
Ici,
c'est un zoom sur un détail de cet engin de manoeuvre.
Dans
les escaliers, une petite surprise au mur !
Les
filtres à air des casemates de tir situées à l'étage.
En
descendant, on arrive dans une caserne assez vaste.
Cette
caserne est équipée de rails et d'une pseudo-berline pour le transport
d'objets lourds.