Quelques
mots à propos de ces mines
:
Le
secteur de Léouvé a l'air très prometteur. Les chemins sont
très rouges. La roche est probablement chargée de fer. Nous prospectons
les plus grands sites d'extraction du cuivre de la région, dans les environs
du "Cerisier". François déclenche une alarme, deux chiens
se mettent à hurler.
A
la montée du chemin, on trouvera une cheminée carrée, des
haldes importantes, dont quelques vestiges plutôt verdâtres, et puis
c'est tout. Dans les pentes remplies de végétation, le bilan est
dramatique.
Galerie Anonyme : introuvable. Galerie Léonie : effondrée.
Galerie au dessus de Léonie : effondrée. Galerie Crowling : introuvable.
Galerie près de Crowling : porte de Chauve-Pourris. Galerie Franzi : Dririsée.
Galerie Decamili : Dririsée. Galeries Maurice : situées dans un
vallon quasiment inaccessible.
Résultat des courses : La région est magnifique, surtout vers le Dôme de Barrot, mais au niveau minier, il n'y a absolument plus rien à voir, ce n'est pas la peine de faire du tourisme dans le secteur. Dans le bouquin de Mari, il est décrit que les galeries de Léouvé sont effondrées aussi. Il en serait de même pour Alma. Plus tard, on va prospecter la mine de Bancaïroun, près du Pont des Roberts. Il y a deux grattages. Au total, ça cumule... 3 mètres d'exploitation !
Ainsi, les mines de Cuivre, c'est du souvenir. C'est terminé. C'est bien entendu très décevant.
Voici
un aperçu de la région de Léouvé, un secteur très
sauvage.
Les
roches y sont rouges, elles sont probablement chargées de fer.
La
maison appelée "Le Cerisier". Avant, il y avait beaucoup de mines
dans ce secteur.
Voici
ce qu'il en reste aujourd'hui. Toujours la même chose, des entrées
effondrées à l'entrée. Elles sont toutes similaires. On a
du mal à croire que cela peut être naturel. Etant donné que
c'est toujours pareil, on a un peu l'impression que c'est une institution administrative
qui s'en est occupé.
La
seule différence, c'est cette entrée non identifiée, avec
une porte de chauves-pourris.
L'intérieur
révèle le seul aspect que je saurai donner de cette mine...
François
près d'un tas de déblais cuivrés, provenant apparemment de
travaux BRGM.
La
traditionnelle photo souvenir.
Dans
la redescente, je suis impressionné par la qualité des terrains,
très originaux.
Au
fond, on voit le Dôme de Barrot.
Ici,
on voit la cheminée de l'exploitation. En dessous étaient situés
des fours. Ils faisaient le traîtement des minerais sur place. Dans le secteur,
on trouve de multiples cônes noirs de laitier.
Plus
loin, dans les gorges de Daluis et près du pont des Roberts, l'indice de
cuivre de Bancaïroun.
Il
n'y a rien à voir, mis à part cette petite veine de cuivre.
Ici
comme à Léouvé, c'est donc une grande part de patrimoine
qui a disparu...