Tchorski
Accueil - Urbex minier - Urbex industriel - Urbex religieux - Paysages sonores - Contact & achat - Politique de confidentialité

La maison de cure L'Oasis

Nous avons reçu les photos d'un voyageur et nous en avons fait la synthèse historique.

Cette maison de cure, nommée L'Oasis, c’est une toute petite urbex de trois fois rien, localisée dans la même ville que le sanatorium des hauteurs. Elle m’a été indiquée par l’Ami Xavier, que je remercie beaucoup (et il le sait !)

Des informations historiques sur ce lieu, il en existe autant que de graines éparpillées au sol après le passage d’une volée d’étourneaux à la fin de l’automne. Bref sans plaisanter, rien, pas un gramme, pas même un soupçon hormis une pléthore d’imaginaire. Par une ancienne publicité, Françoise Cochard me précise qu'il s'agissait d'un établissement de repos, un hôtel de cure, comportant 25 chambres particulières dernier confort. Claude Veglianti complète, en citant : L'Oasis a été repris comme maison de retraite, de décembre 1983 à décembre 1992..

A ce jour, les chambres d’un Ehpad ont vue plongeante dessus. Mamies tristes et regards mornes me contemplent en train d’accumuler quelques photos plutôt à la va-vite ; un promeneur de chien m’a vu escalader la clôture, c’est souvent dans les lieux les plus insipides que l’on se fait caler, droit chemin vers une moisson d’ennuis pour le moins injustifiés.

S’il y a bien un seul fait qui m’interpelle dans ce bâtiment tout en hauteur, c’est l’éclatante incroyable collection de papiers peints tous plus vintage les uns que les autres, une véritable exposition muséale des années 70. On appréciera que le vice ait été poussé jusqu’au psychédélique !

En dehors de ça, c’est banal ; il pleut dehors, le bâtiment est enfoui dans une végétation carrément dense. S’il est bien une absence la plus remarquable d’avenir, ce sera pour ce bâti. Hormis d’être rasé, au plus grand soulagement des petites mamies qui enfin auront de la lumière (oui c’est engoncé), on ne voit guère d’autre destin qui puisse advenir. Un petit saut de cabri, me voilà passé la clôture, ouf sans encombres. Cette ville est ma foi totalement étonnante.

ACCUEIL