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Exploration campanaire, les cloches de Berrias-&-Casteljau

L’église de Berrias comporte 2 cloches dont une très grosse pour un édifice de village. C’est proche d’être un bourdon.

Un très grand merci à Monique Tamagna pour l’accueil à l’église et à la municipalité de Berrias pour avoir organisé cette visite. L’église de Casteljau est distincte et n’est pas documentée actuellement. Elle comporte 2 cloches dans des ouïes ouvertes.

A Berrias, au sein d’une église dans un état parfait, on arrive dans une salle des cloches munie d’une énorme sirène de pompiers. Oh mazette s’il y a le feu ! Nous apprendrons plus tard que ce système serait désaffecté. Le clocher comporte une grosse cloche Burdin de 1853 et une fort ancienne, émanant de Michel-François Gansberg. A date non lisible, elle s’avère entièrement comparable à celle de Largentière, laquelle date de 1732.

La cloche 1 – Emanant des ateliers Burdin, elle est d’une épigraphie classique certes, mais d’une qualité totalement remarquable. La dédicace est : SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM GLORIA IN EXELCIS DEO ET IN TERRA PAX HOMINIBUS BONOE VOLONTATIS - JE M’APPELLE MARIE JOSEPH JEAN BAPTISTE - EN 1853 SOUS LE PONTIFICAT DE SA SAINTETE LE PAPE PIE IX. Mgneur J.H. GUIBERT ETANT EVEQUE DE VIVIERS J.C. S (… derrière le palier) DE BERIAS(sic) Mr J. FABRE MAIRE DE LA COMne - J’AI EU POUR PARRAIN Mr J.B.F. PASCAL ET POUR MARRAINE Mme MAU  (… derrière le palier) BURDIN FILS AINE FONDEUR A LYON.
Elle sonne un Ré#. Elle doit peser environ 1150 kilogrammes.
La cloche 2 – Elle sonne un La# très altéré. Elle doit peser 300 kilogrammes environ. Son épigraphie a été très fortement altérée. De surcroît, placée derrière un filet dans une ouïe, il est difficile de l’analyser. Il appert toutefois que le nom GANSBER est indiscutable.

Les heures sont tintées sur un timbre fixe ressemblant à un bol tibétain, au même titre que Payzac. Il parait que ce type d’installation est fréquent dans le Gard. Le montage est rétrograde pour les deux, ce qui donne une sonnerie lente et solennelle. L’installation dans un beffroi de béton est d’une grande nocivité pour la stabilité du clocher. Il nous serait répondu : c’est sonné trois fois par an, et encore… Est-ce vraiment un problème ? Cette assertion étant vrai, aucune alerte n’est à donner.

La gestion de l’église est faite par des habitants, extrêmement amoureux de leur patrimoine.

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