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Exploration campanaire, les cloches de Coucouron
Coucouron est un superbe village de la montagne ardéchoise. Visiter son clocher, c’est évidemment une telle chance. Vaste clocher-peigne, on y accède par un escalier séculaire, montant dans une chambre de cloches qualifiable de spacieuse. La documentation des cloches est radicalement difficile au vu des contrejours indéniables.
Lors de notre passage, le clocher est en maintenance, le moteur de la petite est remplacé, la volée est en cours d’ajustement.
Le clocher de Coucouron, magnifique en tous points de vue, comporte quatre cloches.
- La plus grande provient de la fonderie Mahuet de Dreux et date de 1841. Elle est d’une qualité épigraphique passable.
- Ensuite, une Paccard d'Annecy, datant de 1924, très qualitative comme on le devine.
- Une JB et Pre Decharme, fondeur itinérant du Bassigny, datant de 1813.
- La plus petite, une Burdin Ainé de 1896, fondeur à Lyon. C'est celle qui est en maintenance. Elle sonne le Ré.
L’Ardèche n’a pas été une terre de prédilection pour les fondeurs du Bassigny. Ils sont très peu nombreux à avoir parcouru les paroisses. Cela pourrait s’expliquer par les très mauvais chemins à l’époque, d’ailleurs cela a-t-il beaucoup évolué ?!
Decharme, l’on retrouve le passage de Pierre à Rosières Haute-Loire en 1832. En cette époque, il était forezien et n’était plus implanté en Bassigny. On le retrouve aussi à Saint-Agrève. Comme en chaque opportunité, il coule des objets d’une qualité métallurgique et musicale bonnes, mais d’une épigraphie pauvre. Jean-Baptiste Decharme est parfois cité dans la littérature mais nous ne le connaissons que peu.
