Merci à monsieur Henri Rey (Impasse Bois, St-Quentin en Isère) pour l'accueil à la ferme.
Cette promenade photographique se situe à Saint-Quentin sur Isère. Il s'agit de la carrière de marbre dite du Bec de l'Echaillon. C'est une carrière étonnante et fort belle. Plusieurs salles ont des volumes de vides énormes, une hauteur approximative de 20 mètres pour une largeur de trente. Quelques endroits de ces salles font 100 mètres de long. Comme exploitation titanesque, elle est impressionnante et pas loin d'être unique en son genre.
On
possède peu d'informations historiques sur le développement de cette
industrie et quelques bribes d'informations géologiques. De vagues constats
sur place aident à la détermination, sans pour autant finaliser
la recherche sur quelque chose de bien concret.
Le directeur était belge
et a accueilli de nombreux ouvriers en 1943 afin d'échapper au STO.
A propos du marbre, il est cité dans la littérature : Le marbre de Saint-Quentin est un calcaire bleu ou gris, assez dur, qui prend un beau poli, mais qui craint la gelée. On ne peut l'employer avec succès qu'intérieurement. Les côtés de la cathédrale de Vienne, et la sacristie sont pavés avec ce marbre. Je cite aussi : Certaines pierres de la façade de l'Opéra de Paris viennent de ces carrières. Cela donne l'impression d'être une pierre de fort bonne qualité. Elle est très blanche et dure.
Le plus étonnant dans l'histoire est de constater qu'il y a deux voies ferrées, une à écartement de 50, une seconde de 75. La voie étroite semblait servir à l'exploitation tandis que la voie normale servait aux stériles. La voie normale rejoint un plan incliné encore visible aujourd'hui, qui débouche sur un site de fours à chaux. Les gravas étaient-ils exploités à cette fin ? Tout est possible...
Au pied du Bec de l'Echaillon, une ancienne carrière sert de dépôt d'explosifs. Il s'agit d'un vide où est stocké la quantité de 25 tonnes de titanite.
Les
énormes poulies qui servaient à descendre les blocs sur un funiculaire,
le long du plan incliné. On remarque le gigantisme de l'installation !
Ces
montants servaient à éviter que les poulies ne s'arrachent du socle.
Les
câbles étaient d'acier (il en traîne dans la forêt) et
les berlines en bois.
Emplacement
de la poudrière ?
Une
des plus grandes salles.
Un
petit plan incliné.
Hervé
se fraye un passage dans la carrière.
Jeux
de lumières et de brumes.
Les
entrées sont monumentales.
Depuis
l'extérieur.