Une
autre vue générale de la menuiserie, qui termine notre visite ici.
L'accordage
Il
est possible de vérifier l'accordage des cloches selon différentes
méthodes : les diapasons, l'accordeur électronique, le logiciel.
Les
diapasons représentent la méthode traditionnelle, c'est en effet
la plus ancienne.
L'accordeur
électronique est une autre possibilité. Cet objet fut fréquemment
utilisé jusqu'à ce qu'un
système informatique soit choisi.
Nous
allons passer à un essai sur l'accordage.
L'accordeur
donne un coup sur le diapason choisi à la note voulue. Il frappe le diapason,
puis le pose sur la cloche. Elle entre alors en résonnance et elle émet
l'harmonique recherchée. Si le diapason ne répond pas ou mal, ou
prend la note au dessus, pour voir où l'on en est. En alésant par
tournage, on peut descendre une note, mais on ne peut pas la monter.
Ici,
Peter Grassmayr se trouve sur la fondamentale.
Vous
pouvez écouter ce bol ci-dessous :
C'est fort impressionnant comme son !
En
voici d'autres, plus lourds.
Ici,
nous procédons à une analyse d'accordage avec un pc.
On
voit la courbe sonore des trois coups qui ont été donnés.
L'accordeur
fait un zoom vertical.
Il
fait une sélection du son et ensuite, le passe à l'analyse.
Là,
on voit bien les pointes des différentes harmoniques exprimées.
De
la même manière, il est possible d'analyser par sonogramme. C'est
selon ce qu'on préfère.
Voilà
pour l'accordage. Regardons cette cloche de plus près.
La
couronne est splendide.
Vue
rapprochée du blason des Grassmayr.