Voici une des fameuses catiches. Ici elle a un diamètre petit,
plus ou moins un mètre, ce qui correspond
à la moyenne de cette exploitation.
Après, il y en a des franchement bizarres !
En longeant la voie, la galerie butte sur un ouvrage fortement ferraillé
et bétonné. C'est infranchissable. Il s'agit d'un bunker
anti-aérien établi par la SNCF. A ce jour, l'ouvrage est
condamné.
On y accède par une longue galerie sinueuse de faible section.
Près d'une ancienne entrée, la sculpture d'un lion.
Visiblement, il n'y a pas eu que des réfugiés. D'autres
personnes sont passées dans la carrière.
Le chemin sans cesse complexe rend les site difficile à appréhender.
Les lieux sont immenses et il est très difficile de garder une
bonne orientation.
Au travers des remblais.
A nouveau la signature de César Hayez.
La signature de Léon Dubois.
La signature d'Alexis Lefebvre, en 1899. La date est sous réserves
mais pour sûr, il est né en 1861.
Dubois signe en 1894.
Cuvelier, Lezennes, 1853.
La signature de Pierre Nisse. Il est né en 1895 et habitait au
n°1 rue de Sainghin à Lezennes.
Louis Bléhaut à nouveau. En dessous, des initiales (?) et
Delanoy. Cela pourrait être daté de 1895.
Dubois et Delanoy.
C'est ici qu'on se rend compte de ce qu'était véritablement
la carrière. Le remblai de pied, c'est-à-dire les déchets
de taille, est absent. De ce fait, il est possible de voir la véritable
hauteur exploitée. Le remblai est donc loin d'être négligeable,
tout comme le volume exploité !
Les chevrons en slip du Sdics.
Une étrange signature Duboille Migeon, 1943 MA.
Nous changeons d'exploitation et nous sommes désormais un puits
plus loin dans les champs. Dès le
départ, une inscription est claire : N'aller (sic) pas en excursion
par plaisir, danger.
Ô combien cette inscription est recommandable. Les carrières
sont vraiment un labyrinthe.