Les couloirs du rez ont un aspect très soigné. Les encorbellements
en pierre mosane sont beaux.
Ces couleurs apportent de la joie dans un bâtiment où
l'on s'en doute, ça ne devait pas être rose tous les
jours. De nombreux emballages de médicaments antidépresseurs
gisant au sol témoignent de la triste réalité
que ce fut : vieillesse et solitude.
Ce couloir fait tout le tour du cloître à la vigne.
De la chapelle, il ne reste plus grand chose, si ce n'est les témoignages
de saccages.
Le volume chaleureux reçoit la lumière du matin et se
trouve aujourd'hui bercé du silence.
Dans les chambres, les rideaux sont tirés pour toujours.
Quelques documents témoignent de cette ancienne vie. Une patiente
se plaignait de douleurs arthritiques intenses. Cette personne est
décédée aujourd'hui.
Ces magazines sont intemporels. Celui-ci valait notablement le détour
! Je n'évoquerai même pas le contenu exceptionnellement
intellectuel de l'article !!!
Les parties les plus récentes du prieuré sont toutes
des chambres.
Elles sont organisées autour d'un espace de vie commun central,
donnant sur le premier cloître.
L'abandon y est figé, au gré des vents et des pluies.
Des vitraux colorent la grisaille du dehors.
Les combles sont jolis, fortement remaniés. Il est à
déplorer un vol de plancher systématique.
Les papiers-peints deviennent années 70.
La partie la plus basse du prieuré a beaucoup souffert. Les
vols de structures de bâti ont entrainé l'humidité.
Cette pièce devait être bien majestueuse, avant.
Au fil des escaliers, nous allons peu à peu regagner la sortie.
Ces locaux sont directement attenants aux maisons des riverains.
Le parcours nous emmène à traverser le site de nouveau,
avec le respect pour toute cette vie qui a pu s'organiser là
durant des décennies.
Vers la chapelle. En dessous se trouve un cellier datant du 18ème
siècle.
Le chevet de la chapelle.
Le corps principal du prieuré.
Quittons les lieux. Doucement les riverains se réveillent pour
une journée ensoleillée.