Un cube, fracturé en deux avant sa sortie.
Le squat du nouvel an.
La creute E158
Cette carrière est une ex-champignonnière, qui forme un réseau de plus ou moins 1500 mètres sur 1000 mètres, c'est dur à dire mais c'est un ordre d'idée. Elle est structurée sur une grosse autoroute quasiment bétonnée. L'extrémité nord quant à elle est constituée d'une grosse flaque d'eau. Au passage sont découverts deux camions, un en bon état et un dégradé.
Le fond est creusé au fleuret, ce qui offre un curieux aspect au souterrain. Les parois sont striées de lignes horizontales. C'est assez joli dans l'ensemble, bien que dénué de vestiges, ou tout du moins c'est ténu. Le centre de l'exploitation possède deux cheminées, dont l'une est fort conséquente et fait facilement 6 mètres de large. Non loin de l'entrée se trouve, globalement vers l'est, un tunnel qui était vraisemblablement une ex-entrée, dont le débouché est à ce jour ratatiné.
Cette grande carrière est attirante. Elle est dégradée par deux voiture brûlées, quelques tags, elle est marquée par une forte monotonie, mais reste que le creusement original du fond amène de l'esthétisme.
Il s'agit d'une des plus récentes exploitations du coin. Elle
est vaste et d'une monotonie non négligeable, comme un peu
toutes ces grandes champis en fait.
Seul fait véritablement saillant, elle a été
creusée en certains quartiers à l'aide de fleurets qui
laissent des traces franchement caractéristiques aux parois.
Détail sur le creusement. On voit bien que 5 fleurets creusaient
une saillie, puis l'opération était répétée
sur toute la hauteur voulue.
Détail sur les traces que laissent les vis sans fin.
Un plus gros creusement, généralement central et circulaire,
permettait d'insérer le coussin destiné à péter
le fond du cube.
Cet individu a très bien été identifié
!
L'exploitation est agrémentée de 2 cheminées,
dont celle-ci est de forte taille. Il est rare de voir de tels trous.
Même si ce fut une champignonnière majestueuse, il n'en
reste à ce jour plus de témoignage.
Les murs offrent toutefois un curieux paysage, pour ainsi dire unique
en réalité.
Certains quartiers offrent une technique mixte, ici le fleuret à
gauche, la haveuse à droite.
Flute, mais quel message osé et politiquement engagé
;-) Quoi qu'il en soit, on est d'accord avec le scripteur !
Petit dessin d'un contremaitre, dans un fond de galerie.
Peut-être l'outil qu'on appelle l'aiguille.
Tous ces vides courent sous de vastes pâtures ou paissent de
grosses vaches cornues.
L'autre cheminée, de belle dimension de même !
Malheureusement le vandalisme n'est pas exempt de ces galeries. Voilà
le triste sport régional et le sort réservé à
tous ces lieux s'ils deviennent un peu trop connus.
Au milieu de rien, deux châssis un peu perdus et solitaires.
Certaines voies de l'exploitation sont bien envahies de brumes. Ça
rend le paysage bleuté et laiteux.
L'ancienne entrée, à ce jour ratatinée près
du jour. Une nouvelle entrée a été percée
de manière postérieure.
Bac de champignonniste.
Camion d'exploitation de la champignonnière, c'est celui en
bon état.
Camion en mauvais état, bien affaissé et dégradé
par les décennies.