Vous pouvez écouter une de ces ardoisières ci-dessous :
Il s'agit d'un curieux écoulement de l'eau dans un forage de mine, au fond d'une galerie en impasse.
L'ardoisière 1
Ce site souterrain correspond à une minuscule exploitation perdue au fin-fond des bois. Il s'agit d'une galerie contournant une descenderie noyée et donnant sur une baignoire au bout de 50 mètres. A gauche, une échelle dans l'eau et une galerie semblant close au bout de 10 mètres. Près de l'entrée, un diverticule à droite directement noyé. A gauche, une secondaire de 40 mètres, donnant sur une belle chambre d'exploitation.
L'entrée, qui a bénéficié de gros travaux
de déblaiement.
La galerie débouche rapidement sur du noyage.
Non sans quelques souvenirs des exploitants.
Sur la gauche, un quartier d'exploitation longe le coteau.
Ce sont deux chambres en enfilade.
Le site est brumeux avec les échanges de température.
La seconde chambre.
Un peu plus loin, une entrée dissimulée.
Une entrée s'ouvre, sans être guère prometteuse.
C'est une galerie unique, très légèrement sinueuse.
L'ardoisière 2
La seconde ardoisière se situe une centaine de mètres plus loin. Il s'agit d'une galerie linéaire de 120 mètres. Un balcon donne accès à un niveau supérieur inaccessible. Au fond, une petite venue d'eau s'écoule au ciel, il existe et possibilité de passer une chatière pour rejoindre des niveaux supérieurs. L'entrée haute est une galerie linéaire de 50 mètres. A droite se trouve une forte descenderie (ex-escalier) glissante, elle donne sur des diverticules tous assez scabreux. Belle ogive en pierres, murs en pierre sèches, tuyau métallique, un peu de remblaiement en couronne. Possibilité de rejoindre le bas via un cheminement assez périlleux.
Une ancienne descenderie vaguement escalier, scabreuse en réalité.
Un bel exemple de remblaiement en couronne : donc les remblais sont
placés au-dessus de la circulation pédestre. Souvent
sur bois, les pierres sont en lévitation, c'est dangereux comme
tout. Ici par chance c'est sur poutrelle acier, donc ça minimise
tout de même un peu le risque.
Galerie en ogive, ratatinée.
Entre les remblais, avec au sol l'ancien tuyau d'air comprimé.
L'ardoisière 3
Cette ardoisière se situe dans un lieu tout à fait reculé et introuvable dans les bois. Le développement de la galerie principale serait d'environ 250 mètres. Immédiatement à gauche après l'entrée est visible un puits-cheminée. Fort pentu, il débouche au jour sur une grille. Vers le bas, c'est le mystère. Dans la galerie principale, au bout de 50 mètres, se trouve une descenderie qui tourne, avec des marches encore visibles. Elle débouche plus ou moins sur rien (chambre avec éboulis latéraux).
Dans la galerie principale, au bout de 150 mètres, c'est la découverte d'une grande chambre esthétique avec des hagues. Dedans, au sol, une belle descenderie pentue s'ouvre. On y voit un départ droite-gauche à mi-hauteur, et présence de départs tout en bas. Le début du ciel de la descenderie est en pierres sèches avec un beau début de bombé.
Au fond de la salle, le parcours mène sur une possibilité de grimper sans que ça ne soit trop scabreux. Une galerie linéaire qui fut ferrée continue sur plus ou moins 100 mètres, desservant régulièrement sur la droite de grandes chambres à ce jour tchernobylesques.
Une solide chambre d'exploitation.
Une curieuse descenderie mène à un niveau inférieur.
Au bout de la première chambre.
Le pendage y est assez élevé.
Le volume démontre que le site fut de qualité.
Vers le fond, à un demi-niveau supérieur.