Nous allons maintenant évoluer dans les innombrables couloirs
de ce bâtiment.
On y trouve de vieilles illustrations bien sympa !
La vue par toutes ces baies vitrées est parfois jolie, mais
aussi quelquefois fort glauque.
Au fond à droite, c'est la cokerie de Seraing.
Cette vaste salle, c'est ce qui reste du bureau d'études.
On y voit encore les vestiges de tables à dessin.
C'est malheureusement fort démantelé, comme tout dans
ce bâtiment d'ailleurs.
Je passerai sur les mises en scène des urbex à la noix,
bref, voilà une autre table à dessin de la section bureau
d'études, précisément dans la salle de dessin.
Ils traçaient des plans mais aussi des
détails techniques de pièces métallurgiques.
Les piliers bleus donnent un style bien particulier au lieu.
Comme souvent, il reste en ce type d'endroit pétri d'abandon
quelques vestiges alimentaires repoussants.
Dans les bureaux, le mot d'ordre du moment ?
Le mot d'adieu des travailleurs. C'est émouvant que ça
soit encore là.
On va page après page plonger dans un abandon de plus en plus
brutal.
Les locaux se trouvent alors rongés par l'humidité.
Les fenêtres permettent quelques vues sur la célèbre
face avant de ce bâtiment.
Les baies dominent ce gigantesque volume de briques. Tout laisse à
penser que ce sont
des briques de laitier de haut-fourneau, au vu de cette curieuse couleur
terne.
Triste image d'abandon.
Autrement que depuis la rue, bon et bien c'est tout aussi glauque.
Je vous laisse imaginer
les paysages que ça peut donner au cours d'un moins de novembre
pluvieux.
Le couloir du passage surélevé, à front de rue.
Vue glauque.
Afin de transiter dans l'énormité du bâtiment,
nous traversons plusieurs vastes halles industrielles.
Même baignées de soleil, elles sont empreintes de tristesse.