Les Davreux
Un
troisième trou, intitulé Davreux cette fois-ci. L'entrée
est très colorée. Les mousses et les lichens sur de l'ardoise, ça
donne de beaux verts fluorescents. A l'intérieur, le réseau est
une longue galerie, arrivant sur un remblai en couronne. Les anciens ont mis des
poutres, et les remblais sont suspendus au dessus. Il y en a 3 mètres d'épaisseur,
il peut très bien y en avoir 10 aussi. Bien entendu, les poutres sont en
état de pourriture. Passer la dessous est donc très dangereux, les
photos le montreront bien. Derrière le remblai, une chambre d'exploitation
d'une dizaine de mètres, et un effondrement qui stoppe la visite.
Les
dénominations Trous Gigot peuvent aussi apparaître. En effet, on
est "au gigot" de la Meuse.
Voilà
le remblai en couronne. La première poutre n'a plus du tout envie.
Voici
le même lieu en 2011. Tout est effondré.
Comme quoi le danger
n'est pas une simple vue de l'esprit...
Photo : Vincent Anciaux.
Les
épaisseurs de remblais vont de 50 centimètres à 10 mètres
parfois.
On
voit bien comment les remblais sont parfaitement rangés afin de gagner
de la place.
Les
terrils s'appelent verdoux en Ardennes. A Fumay, c'est verdô.
Comme
bien souvent, les mousses s'en donnent à coeur joie.
Autre
trou intitulé Davreux. Au plafond, les ondulations, ce sont les vaguelettes
de la mer. L'ardoise est
une roche sédimentaire. Ainsi, on voit ce relief
de plage, alors que ça a des millions d'années.
Un
peu plus loin, le paysage devient bizarroïde.
Sainte-Anne
A Sainte-Anne 2, nous n'avons pas pu descendre à cause d'un problème de clés. C'est donc remis au prochain passage. Je mettrai à jour ces pages à l'occasion. Il y a à cet endroit une double descenderie, débouchant dans du noyage. Il y a aussi un bel escalier.
Le
treuil de Sainte-Anne. La photo date de 1997. Je la remplacerai lors d'une prochaine
visite.