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Autrans, le village olympique
Reportage photo : Michel Sanel.
Quelle meilleure période pour évoquer les jeux olympiques en urbex ? Après le gros paquebot abandonné sur la montagne : le tremplin à skis de Saint-Nizier-du-Moucherotte, vous tournerez autour du pot aujourd’hui à Autrans, auprès du village olympique.
C’est un bon gros paquet d’expropriations, d’agriculteurs qui ne sont plus, un lot agréable de béton turbo-moisi, un lieu inutile ne s’intégrant absolument pas dans le paysage, le tout promené dans un abandon de 50 ans, agrémenté d’une route-caca mal faite & mal étudiée ; dès lors victime d’éboulement, elle est fermée à la circulation et le tunnel du Mortier sert de terrain de jeu aux rave-parties. La messe est dite.
Les projets immobiliers sortent et ressortent régulièrement, dont le fameux grandiloquent CIAC, un centre d’accueil pour apprendre à cuisiner en gastronomie, spécifiquement réservé à des femmes chinoises. Opacité totale du projet. En 2015, le panneau annonce une ouverture en 2019, deux ans plus tard toujours rien. Le projet tombe à l'eau. Nous sommes en 2024, il ne se passe encore et toujours absolument rien de concret.
C’est que de rénover ces trucs n’est pas mince affaire. C’est bourré d’amiante et ça pourrit inutile depuis 50 ans. Afin d’éviter l’urbex, les bâtiments sont très soigneusement murés. Un bâtiment semble voué à stocker du bazar de pistes de skis, deux plus restreints sont réhabilités. Bref que cela soit dit, il n’est aucun accès possible.
L’on peut nous bassiner avec toute sorte de baliverne, on comprend bien le devenir de tels lieux : gabegie et poids colossal pour la gestion communale. Vivent les jeux olympiques !
