La mine de l'opéra (3/7)

A la fin de la galerie d'assèchement. Elle s'enfonce dans une rigole (à gauche) et disparaît
encore plus loin sous terre, dans un ravin où l'eau s'enfuit à grands fracas.

Après avoir passé le TB d'entrée, fermé par une belle porte carrée, on trouve sur la gauche un roulage dans un état piteux. On y trouve beaucoup de consolidations. Quand il n'y en a pas, c'est du plaquage kilomètrique. Pour accéder au fond, on doit passer un plaquage de 200 mètres pas très accueillant, surtout parce qu'il y a des soupes de bois pourries baignant dans une mare immonde. Ce n'est pas bon ça (Méthane et CO2).

A la fin du plaquage, il y a encore une surprise ;-)

Il n'est pas très fréquent de trouver des consolidations comme ça, cela constitue un paysage minier agréable.

Dans le travers-banc, il reste encore le trolley.

Un aiguillage dont le levier de manoeuvre est fait avec une roue de berline !

Le panneau d'affichage des informations syndicales et de sécurité.

Sur ce tableau, on y lit : Mineurs, Manoeuvres, Boiseurs, Poseurs,
je suppose Wattman et le reste est moins intéressant.

Ces panneaux sont dans ce petit atelier que nous avons supposé être le réfectoire. Il y faisait plutôt froid.

L'aspect général des quartiers du fond.

Tout au bout du bout et très loin, après avoir passé une indication en étage supérieur, couche
calcaire, on trouve ce qui ressemblerait à une ancienne entrée (changements de couches et
courants d'air frais) mais tout est obstrué.

Dans une galerie indiquée comme impasse, on trouve un puits montant (une cheminé dixit Amm). En haut, il est fermé par une plaque en acier que je dégage. Il est impossible de la remettre à partir du puits. Comme les quartiers en haut sont des impasses de partout, sommes-nous les premiers à y retourner depuis la fermeture ?

C'est un lieu un peu particulier. Il y a eu un surcreusement. Cette grille en hauteur, c'est l'ancien accès qui ne sert plus à rien maintenant, mis à part à décorer. On y a laissé François II Roi des chauve-Souris en prison. Là au moins, il ne dérangera plus personne. J'indique à qui veut le chemin d'accès pour aller lui donner à manger.

Dans le puits d'accès.

Dans cet étage supérieur en couche calcaire, les galeries sont hautes. Elles se terminent apparemment systématiquement sur des foudroyages. Les couches du dessus, marneuses, sont tombées. Ca fait un
paysage qui ressemble à la couche supérieure.