Voici une exploration minière menée dans un environnement incroyablement rougeoyant : la bauxite. Il s’agit de la mine du bichon hurleur, et honnêtement au vu du nom dont est affublée cette mine, j’ai comme l’impression qu’il ne faut pas faire un long dessin pour expliquer les raisons. Ce documentaire date de 2016.
Nous débutons le voyage par les deux entrées de la promeneuse désinvolte. Ces mines sont à proximité d’une psychoroute. Ce n’est pas hyper-fréquenté, mais qu’est-ce que ça roule vite et qu’il est difficile d’en sortir ! Les entrées sont situées dans de petites descenderies discrètes, quasiment dans les vignes, c’est surprenant. Ce sont deux entrées à l’aspect assez sympa, on dira du look « gros portail en acier ».
Au-dedans de la mine, c’est un quadrillage en piliers tournés le long d’un pendage de 10-15%. L’entrée 1 rejoint l’entrée 2. C’est assez petit, une demi-heure avec les photos. Quelques passages sont un peu esthétiques : piliers en béton, noyage, transformateur, ventilateur.
Là où un mystère se forme, c’est que le souterrain est d’une apparence soignée comme s’il était maintenu en exploitation, or il se trouve en état d’abandon total. Le ventilateur est alimenté par un 380 volts. De plus, tout semble noyé et sans intérêt. Sans explication, nous n’en savons pas plus.
On décide de descendre plein pot à pieds vers l’usine. En faisant le tour d’un monticule, nous visitons le secteur des sauterelles : l’acheminement des minerais par convoyeurs mobiles. On trouve une méga entrée, avec une méga descenderie. Je m’engage dans l’entrée et là stupéfaction, elle débouche au bout de 15 mètres sur un front de taille.
A côté, deux méga entrées, dont l'une possède une loge pour un ventilateur. On descend, c’est pentu et… front de taille au bout de 15 mètres de même. L’explication de ces embryons de mines n’est pas compliquée à obtenir. L’Etat a octroyé un permis pour l’ouverture de nouvelles mines souterraines. Avec un permis début des années 2010, ce sont simplement des mines qui devaient être opérationnelles fin 2015. Il s’avère toutefois que la conjoncture n’a pas porté ce projet pour l’instant.
On va au puits de la mine localisé à quelques encablures, mais deux chiens nous signalent qu’ils ont un a priori assez négatif quant à notre venue. Au-delà de ce secteur, on trouve la descenderie. C’est difficile d’y entrer car remblayé de moult rocailles et grosses roches, mais j’arrive à me frayer un passage. Ca descend bien, ça fait 100 mètres. C’est encombré d’un effondrement de bois, d’un effondrement tout court, puis plus loin du noyage. Le bas est très gazé.
Cela clôture notre visite de ce secteur de bauxite. C’est un peu de la grosse mine à camion sur de faibles développements, mais il est agréable de parcourir ces quelques petits paysages discrets. Je vous en propose dès lors la promenade en quelques photos.
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