
Nous avons reçu les photos d'un voyageur et nous en avons fait la synthèse historique.
Voici une visite de la maison abandonnée dite « des sables ». Elle se situe en effet dans une grosse confluence de terrains sableux, marquant profondément son environnement et son isolement. C’est une maison inoccupée depuis une assez longue date. Son historique est totalement nébuleux, et comporte au moins trois strates familiales.
La maison est mentionnée sur la carte d’état major en 1820. C’est donc un bâti ancien, dont l’environnement a totalement et fondamentalement été bouleversé.
Au tout départ, nous croisons les traces de Martial MONNET. C’est un individu dont la grosse concentration d’informations se situe aux alentours de 1915-1930. Deux hypothèses le concernent :
1) Soit la maison était une résidence secondaire pour lui.
2) Soit les photos proviennent de la dernière occupante de la maison.
Dépêtrer ces informations revient purement au jeu de piste. Il s’avère que dans les multiples tas de courriers, nous l’identifions comme marseillais, puis ensuite localisé sur Bollène. Rien à voir avec notre maison. L’hypothèse de la dernière locataire est forte.
Martial MONNET est connu comme étant commis des postes à Marseille aux alentours de 1917. Or les photos anciennes (nombreuses) sont plutôt cohérentes. Louis Charles Martial MONNET est né le 27 juin 1881, de Paulin MONNET et Marie CHAPUIS. Cette dernière est nommée dans les correspondances par son dernier prénom : Aimée. Martial se marie le 22 février 1917, à Marseille, avec Marie Claire Louise ANTOINE.


Le port de Carqueiranne.
Par la suite et d’ailleurs nettement plus tard, nous trouvons trace d’un certain Vincent BONOT, lequel reçoit ses factures au Pigralier à Bollène. Il s’agirait d’une variante orthographique du Pigrallier, un quartier tout à fait au sud de la ville. Par comparaison faite, aucune des maisons des photos anciennes ne permet de relier avec les maisons actuelles, trop modernes.
Il reste que BONOT est lié à MONNET, du fait que Martial reçoit de même du courrier à Bollène, au même hameau. La photo prise à la mer est située au port de Carqueiranne dans le Var. Du coup nous y lisons : une strate dans les Bouches-du-Rhône ou bien dans le Var, une autre strate à Bollène.
Par la suite, et nettement plus tard d’ailleurs, la maison est habitée par Valérie. La structure logique serait qu’elle ait pratiqué de l’élevage de chèvres dans le secteur. Elle a quitté les lieux après 2004. Elle est aujourd’hui installée dans l’Aude.
Lorsque l’on regarde l’emplacement de la maison, on comprend immédiatement qu’elle est immensément menacée par l’avancement d’une énorme carrière. Va-t-elle disparaître dans les semaines à venir ? C’est pourtant loin d’être facile à imaginer. Bref, c’est une maison qui pose beaucoup plus de questions que de réponses.
Pourquoi se trouvent ici des photos anciennes dont nombreuses évoquent la mer, les Bouches-du-Rhône ? Pourquoi se trouvent-ils autant de documents anciens liés à Bollène, à La Seyne-sur-Mer ? Pourquoi aucune sépulture n’a-t-elle été retrouvée aux deux cimetières ? Si enquête il y a, pour sûr ce sera de longue haleine. La vérité ne se trouve certainement pas où on l’imagine.





















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