Inventaire des cloches, diocèse de Viviers, paroisse Notre-Dame de la Montagne
La paroisse Notre-Dame de la Montagne comporte 14 communes : Lanarce, Lavillatte, Coucouron, Issanlas, Mazan l'Abbaye, Lachapelle-Graillouse, Saint-Cirgues en Montagne, Usclades-et-Rieutord, Cros-de-Géorand, Le Lac d'Issarlès, Issarlès, Le Béage, Sainte-Eulalie, Sagnes-et-Goudoulet.
Les cloches de Coucouron : documentaire spécifique.
Les cloches de Lavillatte : documentaire spécifique.
Les cloches d'Issanlas : documentaire spécifique.
Les cloches de Lanarce : documentaire spécifique.
Pour des raisons de praticité, nous ajoutons L'Espéron, Saint-Alban en Montagne et Le Plagnal, qui dépendent du diocèse de Mende.
L’inventaire des cloches de Mazan l’Abbaye n’a rien à voir avec la légende du trésor enfoui. Tout au plus, nous pouvons uniquement confirmer que la cloche qui était présente avant la révolution française n’est plus accrochée au clocher peigne.
Le clocher est documenté en drone au vu de l’inaccessibilité. Les deux cloches proviennent d’une fonte homogène. Au vu des frises de décoration, elles émanent de la fonderie lyonnaise Gédéon Morel – Reynaud. Nous rappelons par là même qu’à défaut de lire la signature, il est impossible de distinguer les deux fondeurs, étant donné que Reynaud a racheté les matrices de Morel.
Au vu des fondeurs, le créneau de datation doit avoisiner 1875. Il est à noter que l’on trouve de nombreuses Morel – Reynaud dans la paroisse Notre-Dame de la Montagne. Sans nul doute la bonne réputation a circulé dans le secteur.
Le clocher peigne possède 4 cloches. Trois sont très visibles dans des baies, une quatrième est cachée à l’arrière, à gauche du clocher. Les quatre sonnent en volée. Le clocher est documenté en drone au vu de l’inaccessibilité. Elles ne sont pas identifiées. Au vu des épigraphies, aucune n’est médiévale et il serait possible que deux émanent de la fonderie Paccard d’Annecy.
C’est une commune à part entière. L’église possède un joli clocher peigne, dans une ambiance extrêmement calme et bucolique. Trois cloches d’aspect homogène sont accrochées dans des baies esthétiques.
Il s’agit de trois cloches Gédéon Morel, fondeur à Lyon, dont les faussures sont on ne peut plus esthétiques. Elles ont pour aspect reconnaissable les anses ridées, notons de surcroît qu’une des cloches possède une croix pattée, comme à Issarlès. Sans en connaître les dates, un créneau raisonnable est 1875. C’est un ensemble campanaire de très grande qualité.
Cette très belle église comporte 4 cloches. Malheureusement je n’ai pas pu monter au clocher. Au vu de la qualité de l’ensemble campanaire et de l’édifice, effectuer un reportage complet est une nécessité.
Dans des baies ouvertes, le clocher dispose d’instruments hétéroclites, qui donnent tous une impression première de grand intérêt. La documentation a été effectuée en drone. On y trouve une Gulliet, fondeur de Lyon, dont la datation doit avoisiner 1860. Une seconde cloche, dont la faussure est très richement décorée de croix pattées, est tout à fait typique d’une Gédéon Morel, dont le créneau de date doit avoisiner 1870.
La cloche côté toiture n’est pas documentée car je n’ai osé lancer le drone à son exploration. La dernière n’est pas identifiée et pourrait correspondre assez simplement à une Paccard.
Cette belle église comporte un clocher peigne richement équipé de quatre cloches : quel luxe campanaire pour ce petit village de la montagne ardéchoise !
La plus grande est une cloche émanant du fondeur Amédée Vinel, de Toulouse. Elle est datée de 1920. Les autres cloches sont antérieures à la révolution française. La numéro 3 peut avoir quelques points de similitude avec la cloche ancienne de Lavillatte, sans en être non plus une copie.
La numéro 2 est datée 17.., la date étant d’après le panneau explicatif non lisible. La numéro 3 date de 1705. La numéro 4 date de 1777. Elle émane d’après le panneau touristique du fondeur Valetoner. Il s’agit du fondeur VALETON, qui a réalisé une cloche en collaboration avec MEYRONET à Chassiers en 1775.
Les cloches ont été dégradées par un campaniste. Les faussures sont fortement souillées de coulures tout à fait regrettables.
Cette église est magnifique, comportant un clocher peigne honnêtement de toute beauté. Ce dernier n’est pas accessible à la visite, de ce fait nous avons documenté en drone. Quatre cloches sont visibles, ce qui en fait un ensemble campanaire très qualitatif pour un village.
La cloche numéro 1 est une Gédéon Morel, identifiée grâce à ses anses ridées et au nom de fondeur, finement enserré entre deux filets, sur la ligne de brisure de la pince. La cloche numéro 2 est assez probablement une Oronce Reynaud de Lyon. La numéro 3 est une Burdin ainé fondeur à Lyon. La quatrième est très ancienne. Au vu de sa forme, une datation 17.. est plausible.
Dans un clocher à la fois curieux et esthétique, on trouve deux cloches dans des baies ouvertes. Elles ont été documentées en drone. La première n’est pas identifiée. Elle ressemble « un peu » à une Oronce Reynaud. La seconde est une Baudouin frères fondeurs à Alès. Elle possède les très caractéristiques N à l’envers de cette fonderie. La date n’est pas lisible, elle est de toute façon tardive au vu de la qualité épigraphique. Une estimation à 1840 peut sembler raisonnable.
Il s’agit d’un édifice assez classique, comportant deux cloches non identifiées. Il ne serait pas étonnant qu’elles émanent de la fonderie Paccard. Elles sont en très bon état et documentées en drone, le clocher peigne n’étant pas accessible.