La mine de l'acacia est une seule et même mine : immense, géante, labyrinthique, superbe et compliquée à visiter. Du fait des difficultés très élevées, il ne fut pas possible de tout visiter. D'une part, le développement : il y a des centaines de kilomètres de galeries. D'autre part les complications d'accès : on y entre qu'après bien des efforts, ce n'est pas acquis d'avance.
Je parle ici de partie haute et basse. C'est totalement abstrait. Les étages sont si imbriqués que les parties hautes de la partie basse peuvent être plus hautes que les parties basses de la partie haute... et inversement ! Rien compris ? Oui c'est normal. Bon en bref, c'est très-très compliqué. Afin de désenchevêtrer, j'ai simplement considéré les puits d'entrée. Ici nous avons utilisé un puits assez en hauteur.
Le réseau qui est présenté ici est probablement un peu plus ancien que la partie basse. Là encore, on nage dans une telle confusion que j'aurais bien de la peine à l'affirmer. Quoi qu'il en soit, c'est une partie de réseau très peu fréquentée vu les conditions d'accès apocalyptiques. Le réseau est peu équipé. Notre équipe des mordus de mines est donc heureuse de présenter un lieu bien peu connu et décrit, c'est une bonne occasion pour commencer par...
...ce premier cintrage, qui se trouvait autrefois dans la galerie
principale qui débouchait au jour.
En montant dans diverses galeries biscornues, on arrive à cet
ancien treuil.
Les tambours.
Vers le bas. Pfiou, fameuse descente...
Tout est pétrifié dans 60 ans d'abandon.
Ce joli petit quartier était une petite gare, les berlines
attendaient leur descente.
Magnifique mur en pierres sèches. On n'en fait plus de pareils
!
Vestige de berline en bois.
Une seconde.
Une troisième. Elle devait probablement monter les boisages.
Elle est abandonnée en bas de la descenderie du treuil.
Quelques vestiges épars de petits matériels.
Au sein d'un ancien quartier d'exploitation.
Une haute cheminée. Comme quoi il y a encore plus haut que
la partie haute...
Joli rangement !
Ce qu'on a appelé la bestio-descenderie. Elle débouche
sur un puits.
Ce jour là, les seules traces sont les nôtres.
Le roulage principal.
De temps à autre, c'est légèrement étayé.
Pour déboucher sur ce secteur franchement cintré.
En bas de cette galerie, c'est totalement fracassé dans des
quartiers à l'odeur de soufre entêtante.
Le fond quant à lui est inondé de boue.
Au revoir la mine !