Ce reportage concerne la partie basse d'une mine terriblement étendue et compliquée. Le creusement s'étage sur un nombre indescriptible de niveaux. Indescriptible surtout du fait que les galeries sont enchevêtrées de part et d'autres. A partir de quand cela devient un étage ? Le tout est couronné de difficultés dues à des monteries circulaires, des puits de chute incessants, des monteries de rude pendage, des échelles, des niveaux superposés... Même en possédant pour ainsi dire tous les plans, nous avons eu des difficultés d'orientation conséquentes.
Les photos présentent une part infime de la mine, peut-être un trentième. Qu'à cela ne tienne, c'est déjà pas mal et franchement, le paysage souterrain en vaut le détour.
Vous pouvez écouter la mine ci-dessous.
Le voyage souterrain commence par cette trémie.
Les cintres soutiennent comme ils le peuvent un roulage un peu instable.
Au sein d'un quartier foudroyé, l'amusant spectacle d'un gigot.
Les roulages deviennent vite monstrueux.
De part et d'autre de la galerie, ce sont des vestiges de champignonnières
en meules.
Il y en a une belle quantité.
Les tuyaux d'air comprimé sillonnent certaines galeries.
A nouveau, un secteur étayé.
Ca se tient moyennement...
Dans un quartier dolomitique, on tombe sur ces cheveux d'epsomite.
C'est une formation assez spectaculaire qui est composée de
magnésium.
Au fil des roulages, on se dirige tant bien que mal vers les quartiers
les plus intéressants.
Une trémie a craqué, elle a perdu ses matériaux.
Ici, cette galerie prend un très joli aspect concrétionné.
Après ce secteur inondé, ça devient très
boueux, puis fort coloré. A la fin on n'arrive plus à
sortir
de la boue, donc le demi-tour s'impose...
Oh quelle belle échelle !
:-)
:-p