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Inventaire des cloches, diocèse de Viviers, paroisse Sts Pierre & Paul de Païolive

La paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive comporte 14 communes : Montselgues, Malarce-sur-la-Thines, Saint-Pierre Saint-Jean, Les Salelles, Chambonas, Les Assions, Les Vans, Malbosc, Banne, Berrias-&-Casteljau, Chandolas, Beaulieu, Saint-André de Cruzières, Saint-Sauveur de Cruzières.
Les cloches de Berrias-&-Casteljau : documentaire spécifique.
Les cloches de Chambonas : documentaire spécifique.
Les cloches de Montselgues : documentaire spécifique.
Les cloches de Banne : documentaire spécifique.
Les cloches de Beaulieu : documentaire spécifique.

Les cloches de Chassagnes Les Vans

La lumière était défavorable à un niveau très élevé. Refaire serait utile. Le clocher peigne contient deux cloches.
CL1 : Anonyme superbe datant de 1655, dédiée à Sainte-Marie et à Saint-Eugène. Elle était sonnée à la corde par une dame voisine de l'église. Lors de son décès, à la sonnerie du glas, cette cloche a été fêlée. Les deux se seront accompagnées jusqu'au dernier instant. La fêlure est visible en pince. La cloche est déconnectée de tout système de tintement.
CL2 : La cloche ancienne a été remplacée (et complétée donc) par une cloche récente, Reine, datant de 2001. Elle émane des établissements Bollée d'Orléans. La mention Ets Poitevin sur l'autre face décrit les campanistes installateurs qui ont leur siège à Saint-Privat-des-Vieux depuis 1932.

Les Vans, salle Lomonaco

Chapelle désacralisée documentée en drone. Nous n'avons pas pu avoir accès à la salle. L'église sert pour des concerts. Cette cloche est en état d'abandon et elle est fortement souillée par les volatiles. De ce fait elle est illisible. Il s'agit, selon la forme de la demoiselle, d'une cloche Pierre Pierron. C'est un fondeur de cloches installé à Avignon, fin du 19ème jusqu'au début du 20ème siècle. On pourrait imaginer, au vu des contrats alentours, que cette cloche date de 1855 - 1860.

La cloche de Naves Les Vans

C'est une cloche très ancienne. Sa panse a été martelée avec des pierres, ce qui témoigne de vandalisme du temps où le village était abandonné, dans les années 80. Elle date de 1756. Je n'identifie pas le fondeur.

La cloche de Saint-Jean-de-Pourcharesse

Eglise documentée en drone. Cette cloche unique placée dans un magnifique clocher-mur à quatre travées date de 1551. Elle s'appelle Marie-Louise. Connue dans la littérature, elle est classée. Relevée comme anonyme, elle a une décoration simple mais fort soignée. Très belle découverte.

La cloche de Saint-Pierre-le-Déchausselat

Eglise documentée en drone. Pas forcément facile parce qu'il s'est levé une tempête orageuse quand j'ai commencé à monter le drone. Il s'agit d'une classique mais superbe Burdin Ainé fondeur à Lyon, 1874. C'est un fameux périple pour accéder à ce village depuis Saint-Jean !

La cloche des Assions

Orientée plein nord, impossible à photographier sans grimper en toiture. Photographiée en drone. Documentée par la plateforme ouverte du patrimoine, les photos de détails émanent d'eux. Elle date de 1670 et son épigraphie est usée. Elle possède au moins le texte LAUDATE EUM IN TYMPANO ET CHORO LAUDATE EUM IN CHORDIS ET ORGANO.

Les cloches de Gravières

L’église de Gravières comporte 3 cloches, placées dans des ouïes ouvertes. L’église, ancienne et intéressante, est dans un état d’entretien difficile voire fortement dégradé. Le clocher est dans un état peu gratifiant : dégradations fortes faites par les volatiles, porte cassée, matériel campanaire hors service, escalier peu praticable. La nef comporte des signes d’humidité et/ou d’usure. Le paratonnerre est hors-service. Des plantes poussent en toiture.

Les cloches sont accrochées si haut dans les baies qu’il fut impossible de les expertiser. De surcroît, une cloche a sa chaîne déraillée, ce qui n’a pas permis de mise en volée. Il n’a pas été réalisé de spectrogramme des sonorités.

Deux cloches sont montées pour fonctionner en volée, et une petite cloche sert de timbre fixe.

Les deux plus grosses sont réputées avoir été bénies le 4 août 1823 (brochure dans l’église). L’épigraphie, plutôt mauvaise, est assez concordante avec cette estimation. La dédicace très partielle est : (…)SIQUE.POSS VOTUM. FUCAVIO.V(…) CENTIA (…) OMIN.VOI INT Dno A.C. DU(…) PAR LA RELIGION (…) STRANTE Dno C.MARTIN (…) Mr F.L.MARTIN . Mn (…)
Signées en pince côté chaîne, illisible à cause de la hauteur.
La brochure mentionne : Marie-Joséphine, sœur du Maire Jean-Marie Dumont de Chazel. Rosie-Victoire, sœur de Félix Laurent Martin, notaire à la Chapelle.

La petite est mentionnée « venant de Tunisie (don d’une famille) ». Elle aurait été fondue en France. Sa dédicace très partielle est : PSALLAM DOMINUM IN OMNI (…) PRO MORTVIS CLAMABO MEME(…) ANNO DOMINI NOSTRI.

Très peu d’espoir quant à collecter des informations supplémentaires.

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