Turquie, octobre 2005

Récit de voyage en Cappadoce, dite "Kapadokya" ou aussi Anatolie Centrale. Cette région est en plein centre de la Turquie. On y accède par la capitale administrative du pays, Ankara, c'est une longue route assez monotone aux champs desséchés. C'est un secteur qui a été façonné par les éruptions de trois volcans, on y trouve une géologie et des paysages particuliers.

1er octobre - Départ, SNCB nulle àch...

Après une semaine chargée à mourir, c'était bien plus qu'étouffant, je dirais "écrasant" pour être juste, voici enfin venue l'heure du départ. Tout est prêt, la toile du sac à dos est bien tendue. Nous nous pointons correctement en avance à la gare d'Ottignies et que découvre-t'on ? Le train de 8h17 est supprimé, ils font des travaux sur la ligne. Un minuscule papier dans un coin de guichet en "informe" les passagers. Première attente et premières graines de colère. Pour sauver la mise, on prend un omnibus qui nous fait arriver avec pas mal de retard à Bruxelles Nord, mais nous arrivons tout de même. Une fois sur place, que découvre-t'on ? Le Brussels Airport Express a du retard. Bon désolé les gars, mais vous êtes vraiment nuls à ch...

A l'aéroport, au niveau du contrôle des bagages, il y a une file interminable. Heureusement, tout était prévu avec suffisamment d'avance et c'est sans autres difficultés que nous embarquons enfin dans l'avion, un Airbus A320. A noter, une personne qui a pour bagage à main un pot de fleur avec une grande orchidée - c'est original à faire passer dans le détecteur à rayons X ;-)

Le trajet jusque Istanbul est sans encombres. Par contre, dans l'immense aéroport de cette immense ville, ça se complique sérieusement. On découvre avec stupeur que pour la nationalité belge, il faut un visa. Le douanier répond sèchement "vize vize". Nous avons une heure de correspondance pour tout boucler, autant dire que c'est à peu près du défi. Passer de l'aéroport international aux correspondances domestiques n'a pas été une partie de plaisir. Nous arrivons dans l'avion à l'arrachée. Certains débarquent encore plus en retard que nous et ça ne semble pas les troubler, ce que je ne comprends pas très bien. C'est un Boeing 737 et à part la correspondance, le trajet est sans ennuis.

A Ankara, à nouveau des problèmes. Nous attendons les sacs et ils ne sont pas là. Après une bonne demi-heure d'attente un peu stressante, un gars nous accoste et nous fait comprendre que les sacs sont dans la zone internationale et non dans les arrivées domestiques, alors que nous venons d'Istambul. Nous sommes des idiots ! Bref, rien de grave en fin de compte. On file prendre un bus afin de rejoindre le centre d'Ankara. C'est un bus de la compagnie Havaş, c'est très cher (9YTL) mais il semblerait qu'il n'y ait pas moyen d'éviter.

A Ankara, la circulation est assez apocalyptique. Ca zigzague dans tous les sens, un coup de klaxon toutes les secondes (je n'exagère pas), des voitures en sens inverse, d'autres qui dépassent par la droite, des feux rouges plus que grillés, des taxis à 120 km/heure là-dedans, des dolmuş suicidaires (minibus), le tout dans une circulation ultra-dense, mêlée de piétons téméraires, de charrettes traînées par les chevaux... Ca répond à un ordre que le belge bien rangé ne peut comprendre, ça dépasse l'imagination. Le plus impressionnant, c'est cette cacophonie incessante de klaxons de toutes sortes, un véritable concert.

Nous sommes arrivés au terminal Havaş. Les locaux essaient de nous refourguer avec insistance un taxi, ce que nous refusons, le bus c'est mieux, voire même à pied. Le trajet jusque Ulus est sans grandes difficultés bien que dans le noir. Nous avions comme documentation le "Turist Hotel" à Çankiri Cadesi. En fait, les prix qu'ils présentent sur internet sont faux. C'est bien plus élevé. C'est tout... Du coup, on refuse et on va voir ailleurs.

On se retrouve au Aktaş Hotel. La chambre est miteuse, mais pour Ankara, on ne s'attend pas à trouver mieux. A ce titre, je ne décris pas Ankara maintenant, parce que la ville a été visitée le 15 octobre, rien à ce jour. La nuit à cet hôtel est un véritable foutage de gueule. Au début de la nuit, il y a du boucan partout, mais on s'y attendait bien. A 2 heures a commencé la perceuse. Avec insistance, un gars de l'hôtel perce des trous jusque 5 heures du matin, normal quoi, hein... Ensuite, à 5h30, c'est la prière. Et puis une fois que c'est terminé, et bien ceux qui dormaient je ne sais pas comment se lèvent et font du boucan. C'est une nuit blanche très éprouvante. Aktaş Hotel, le bonheur de l'accueil. Bien entendu le lendemain matin, lorsque nous nous plaignons vis à vis du gars qui faisait de la perceuse, personne ne comprend plus l'anglais.



Suite de la visite ici...

Sinon : Départ - Avanos - Zelve et Paşabag - Çavuşin, Vallée Rose, Vallée Rouge - Uzundere, Uçhisar
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Six cent photos de Cappadoce sont disponibles ici.

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